On étaient – criss – on étaient sharps…
Jonathan Roy
-
Vous autres, ta génération, on est tu dinosaures un peu ou ça clique au niveau d’éthique, au niveau de tout ?
-
Je pense que j’ai frappé mon plafond de talent…
-
Paul Meilleur-Aucoin rencontre Patrick Roy dans le cadre de son émission « Vous êtes assis ». Au menu : la famille Roy décortiquée.
-
Notre correspondant à l’étranger (Québec), Christian Rock, s’est rendu malgré lui à la Casbah pour entendre Jonathan Roy chanter à tue tête sa grande maturité.
-
À la lumière des récents événements (et il n’est pas question ici des déboires de la Caisse de dépôt), il convient de se pencher sur les successeurs potentiels à Guy Carbonneau. On espérait être les premiers à le faire, mais il semble que les grands médias d’information nous aient pris de court. Mieux vaut tard que jamais.
BOB HARTLEY : Si Bob Hartley ne se « déplacerait certainement pas pour 150 $ » afin de participer à notre émission de radio, on peut présumer qu’il se déplacerait certainement pour le salaire d’un entraîneur de la Ligne Nationale.
BENOÎT BRUNET : Un auditeur d’Yvon Pedneault avec un petit sourire dans la voix lui a proposé que Benoît Brunet prenne les rênes de Canadien sur son dos, spécifiant qu’il « fait tellement de bonnes analyses pendant les matchs. » Yvon nous a paru surpris.
JOËL BOUCHARD : C’est la suggestion d’un auditeur de Ron Fournier. « Il nous faut un coach jeune, fougueux : Joël Bouchard. » Disons que Ron ne l’a pas pris, mais pas du tout. « Eille, c’est pas du peewee Tabaslaque. »
DON LEVER : Il est anglophone.
RÉAL MUNGER : À l’instar de Mario Tremblay, on l’imagine bien passer de la radio à la tête de Canadien du jour au lendemain. Son principal défi serait de cacher le fait qu’il ne sait tourner que d’un côté, au moment des pratiques.
JACQUES DEMERS : Nous serions contents pour lui, mais surtout pour nous.
PATRICK E. ROY : Une occasion en or de faire entrer Jonathan « Da King Joe » Roy dans la LNH. Le risque d’émeute augmenterait toutefois, en dehors de la glace et dans les bureaux.
JEAN PERRON : L’homme de la situation pour sortir le nez des Kostitsyn de l’enfer du mal.
MARIO TREMBLAY : Il pourrait initier un retour aux sources de tous les entraîneurs congédiés qui ont pris de l’expérience. Après, Vigneault, Therrien et Julien pourraient revenir.
Soyez attentifs bientôt, un dossier sur les successeurs potentiels du successeur de Robert Gainey.
-
Comme chaque année 2005 et 2008, le Sportnographe se penche sur les gens qui ont marqué les 12 derniers mois afin d’élire sa personnalité de l’année. La cuvée 2008 est riche en matière de personnes et le choix est extrêmement difficile à faire. On n’a qu’à penser à Sean Avery et ses histoires de petites amies, à Sergei Samsonov et son retour grandiose des gradins, ou encore, à Benoît Brunet qui a remplacé fort efficacement Yvon Pedneault dans l’imaginaire collectif de notre section citations.
Mais puisqu’il faut choisir, voici nos personnalités de l’année 2008 :
-
Jonathan Roy : Da King Joe s’est nettement démarqué de la compétition en 2008. Après que son biscuit se soit ramassé sur tous les écrans alors qu’il enfonçait le visage d’un gardien de but sans défense (intitulé « Bobby », de surcroît), J. Roy devint vedette instantanée. Il aura été une source d’inspiration pour de nombreuses personnes comme le préfet de discipline et le LHJMQ, et plus particulièrement, comme son petit frère, assez habile dans la région de la dentition.
-
Vous : Nous sommes peut-être un peu en retard sur le Time Magazine, mais on espère que vous ne vous en souvenez plus. En 2008, vous nous avez alimentés en citations, vidéos, photographies, textes, comme jamais dans la longue histoire du Sportnographe. Sans vous, on ne serait pas nous. Chaque jour, vous contribuez à élever le niveau du débat (mettons). La seule raison pour laquelle vous n’êtes pas notre première personnalité de l’année (à ne pas confondre avec « première priorité »), c’est que personne ne vous connaît. Dommage pour vous.
-
Matt D’Agostini : Quand on pense à 2008, c’est le nom qui vient en tête automatiquement, sans hésitation, direct, bang. D’Agostini, avec ses huit points en douze matchs, le « rocket italo-ontarien » s’impose comme le candidat de choix au titre de recrue de la saison. À force de courage et rondelles dans l’net, il a su faire vibrer le petit peuple et redonner espoir à tous ceux qui voyaient Chris Higgins comme un sauveur. Chapeau, D’Agostini, notre personnalité de l’année 2008.
-
-
Ici, au Sportnographe, on est loin de penser que la nouvelle peut nous atteindre partout où l’on passe.
Alors que nous sommes de passage dans la forêt familiale, tranquillement assis sur notre souche à boire du bouillon de poulet, quelle ne fut pas notre surprise de constater que même à la Noël, on ne lâche pas la patience à Da King Joe, l’homme orchestre et fils de.
Fectivement, à la une du Le Quotidien de samedi, un journal de région qui n’a pas grand chose à voir avec le vrai quotidien de la vie comme on dit, on peut y lire une histoire touchante. Celle d’un grand-papa malade qui a invité Bobby Nadeau à venir faire son tour au réveillon afin de faire rêver son petit-fils.
Nadeau, qui joue maintenant pour le Rocket et anciennement pour le Chicoutimi, en a profité pour voler du stock dans le magasin de l’équipe afin de le donner au petit Émile. Jusqu’ici, tout semble normal.
Jusqu’à ce que Bernard, le grand-père en question, s’attaque sans raison à Jonathan « Rap Rap Rap » Roy en disant : « Bobby Nadeau va faire un meilleur homme dans la vie que Jonathan Roy. Il est un bon exemple. »
Personnellement, je ne pense pas que parce qu’un petit gars varge sans raison sur un autre, que son frère crosse chèque un adverse dans les palettes, que son père swinge des télés dans les bureaux de ses boss, que ça veut dire que ça fera un jeune homme violent. Et surtout moins bon que Bobby Nadeau.
En quoi un homme qui n’est même pas « game » de se battre et qui se replie comme une fillette devant le combat est un exemple ?
Je vous le demande.
-
Vous le savez, nous au Sportnographe, on commence trop souvent nos textes par « vous le savez ». Mais vous savez aussi que nous sommes des passionnés de l’histoire, des controverses, et de l’histoire des controverses. Dès qu’on a l’occasion de faire une blague sur le Propécia, sur Shane « Capitaine Canada » Doan, ou sûr le scandale des commandites, on y va, enweille donc.
C’est pourquoi nous aimerions aujourd’hui souligner le 13e anniversaire du scandale de Patrick E. Roy qui lève ses bras au ciel contre le Détroit avant de se faire échanger contre Andreï Kovalenko. Bon, ça fait en fait 13 ans et deux jours, mais Canadien s’est bien trompé de deux ans pour son centenaire, alors ne commencez pas à faire du trouble.
Il s’agit d’un moment charnier (eh oui) dans l’histoire de la Flanalette puisque c’est à partir de cette année 1995 que l’équipe s’est enfoncée dans un marasme de plusieurs années, que Martin Rucinsky est devenu un joueur de premier plan, et que le rêve d’indépendance du Québec a mangé une claque. Tout ça est lié.
Mais surtout, c’est à partir de ce moment que les fils Roy commencèrent leur long apprentissage de la vie de hockeyeur controversé, avec tout ce que cela implique en termes de bureaux détruits, d’agents de police qui débarquent à la maison, et d’excuses publiques. Juste pour ça, il est important de souligner cette date importante du 13e anniversaire + deux jours du spin initial de la spirale de la violence.