Dans le cas de Markov, c’est sa première apparence sur la glace depuis sa blessure…
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Jacques Martin
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Il y en a pour dire que Canadien joue du hockey endormant à un tel point que ça endort le Pittsburgh qui en oublie de compter des buts. Disons que nous sommes assez d’accord avec ceux qui disent ça. Mais ça n’empêche pas que l’on assiste à du hockey pas mal excitant. Parce que l’important, c’est que Canadien gagne et que les fanions se vendent comme des petits drapeaux chauds.
Tout ça est une stratégie de Jacques Martin, un coach pourri comme disaient les experts il y a deux semaines, et un coach génial comme ils disaient la semaine passée. En effet, Martin pratique l’anti-coaching à l’envers, ce qui peut en mêler certains.
Pascal Dupuis en est un bel exemple. Il expliquait hier que Canadien était dur à jouer contre parce que plutôt que de vouloir être le premier sur la rondelle afin de la récupérer, de déjouer tout le monde et de la mettre top net, il préférait laisser le Pingouin le dépasser pour s’emparer du puck, et le forcer à s’écraser dans le coin jusqu’à ce que la période finisse.
Ça ressemble un peu à la stratégie de jouer avec ses fesses comme lorsque vous pratiquez l’anti-hockey au Parc Lafontaine, mais à l’envers, dans l’fond. Vous suivez ? Peu importe, ce qu’il faut savoir, c’est que ça fonctionne, et que Canadien gagnera la série en cinq.
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Cette semaine au ballotage, toutes ces affaires là :
Le jeu de mot de la semaine auquel personne n’avait songé
« Les Capitals ont su capitaliser » (via RDS)La lutte fraternelle pour quissé qui se fera éliminer en premier de la semaine
Stephen et Brian Gionta, tout deux en séries minatoires.L’analyse sociologique de la semaine
Tirer des conclusions sur la société québécoise à partir d’un sondage sur Halak ou Price.
tqs-21042010-portraitsocietequebecoiseLa comparaison qui tient la route de la semaine
Jacques Martin est comme James Bond parce qu’il a regardé pendant 47 secondes l’entraînement du Washington.L’erreur de frappe de la semaine
Gomez a obtenu trois tits au but.
La théorie sur la disparition de Paul Mara de la semaine
Il se serait fait attaquer par un tigre sur Crescent. -
On fondait bien des espoirs, ici au Sportnographe, sur l’entrée en scène de Glen Metropolit. Il a la même coupe de cheveux que Paul Meilleur-Aucoin, et ce dernier a tout un slap shot. On s’imaginait qu’il devait y avoir un lien. Mais non, Metropolit n’a pas su galvaniser les troupes.
Est-ce que l’absence de Sergeï pourrait être un facteur dans la défaite ? Au cours des « un » dernier match où il était de l’alignement, son frère a marqué trois buts. Cause à effet, comme on dit.
Un autre facteur de la défaite : la nervosité de Jaroslav Halak. C’est sûr qu’un tir à 300 miles à l’heure, c’est plus difficile à arrêter quand tu as fait pipi dans tes culottes et que ta main branle dans le manche. Carey Price quant à lui, on le sait qu’il s’en sacre. Donc pas de problème de stress de ce côté.
Enfin, dernier facteur de la défaite : la deuxième période. Si on n’avait disputé que la première et la troisième période, les deux équipes auraient été à égalité 1-1 et tout ce serait joué en prolongation, la où Canadien est bon une fois sur deux. Peut-être que Jacques Martin devrait intégrer (ou désintégrer) la deuxième période à son système ?
Bref, si on résume tout ça : Canadien en 6.
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On n’avait pas été aussi excités par un gardien de but depuis Jeff Hackett, qui avait réussi deux jeux blancs en 24 heures, en 1999. Jaroslav Halak, l’homme masqué avec un masque vraiment laid, a obtenu le titre de joueur le plus bon de la Ligne Nationale pas plus tard qu’en fin de semaine dernière. Une « étoile au firmament », comme titrait un gars qui écrit des titres dans un journal en lock-out.
Il est tellement bon, que les débats sportifs de fins de soirée ne portent plus sur « qui est le gardien numéro un de Canadien » mais sur « est-ce qu’on devrait encore se demander qui est le gardien numéro un de Canadien ». Vous voyez l’évolution ? Certains osent même dire que les chances sont bonnes qu’Halak soit le gardien partant de la Flanalette pour les séries.
Sauf qu’il reste beaucoup d’impondérables à pondérer. Imaginez si Halak perd les trois derniers matchs ? Est-ce qu’on lui fera confiance en série ? Et s’il se blesse lors du premier match des séries, et que Carey Price gagne la série, et que Halak est réparé pour la série suivante, qu’est-ce qu’on va faire ? Et si un astéroïde menaçait de frapper la terre ? Est-ce que ça va encore nous tenter de débattre de ce sujet ?
Voilà les questions que Jacques Martin devra se poser, et les questions auxquelles il devra se répondre de façon incompréhensible. Heureusement, nous au Sportnographe, on sait où l’on s’en va côté gardiens de but. Samedi, on s’en allait du côté de Price, et aujourd’hui, du côté d’Halak. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas alignés sur la bonne voie…
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On se disait, ça s’peut pas, Canadien se débarrasse d’un jeune joueur plein de talent qui va compter des tonnes de buts ailleurs, mais obtient en retour un joueur aussi bon qui vient compter des tonnes de buts ici. On avait raison, ça ne se pouvait pas. Le vrai Benoît Pouliot vient d’être dévoilé.
Les gens du Minnesota nous l’avaient dit : Poupou manque de chalance, est paresseux, et a un drôle d’accent. Mais Poupou n’en finissait plus de marquer des buts avec ses nouveaux amis Gomez et Gionta. À tel point qu’on s’est dit un instant que Minnesota, ils pouvaient bien avoir perdu leur North Stars, ils connaissent rien au hockey.
Eh non, c’est bien nous qui étions naïfs. Pouliot est redevenu l’ombre de lui-même : nonchalant, pas vite, et sent du dessous de bras. Tellement, que Jacques Martin a décidé de le muter au côté de Sergeï Kostitsyn, un gars que quand il sue, ça sent le gros gin, et au côté de Maxim Lapierre, un gars qu’on sait même pas ce qu’il fait.
Ah, tiens, Maxim Lapierre + Benoît Pouliot. Est-ce qu’on s’est enfin rendu compte que Poupou est le nouveau Guillaume Latendresse version Canadien ? A-t-on enfin réalisé qu’un gars qui est mauvais ailleurs ne deviendra jamais bon ici ? S’est-on résolu à arrêter d’aller chercher des joueurs remplis de potentiel en espérant qu’ils deviennent bons ? Est-ce qu’on a compris que des Metropolit qui sont meilleurs qu’ils ne le devraient, c’est mieux que des Pouliot qui s’effondrent ?
On aimerait bien ça, parce que nous au Sportnographe, on est tannés d’être déçus.
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Cette semaine, dedans mon ballotage…
La job de Photoshop de la semaine
Gaby dans l’Métro.La gaffe de la semaine
Le webmestre de CKAC qui publie notre vidéo avec Biz et qui la retire quelques minutes plus tard après s’être sans doute fait parler dans le casque.Le plaidoyer de la semaine
Luc Gélinas qui estime qu’en matière de journalistes cheerleaders, quand on se compare, on se console.La recherche scientifique de la semaine
Denis Coderre coûte 800$ aux contribuables Canadiens pour décrire les matchs de Canadien sur Twitter.La citation qu’on est pas sûrs si ça se dit de la semaine
Michel Langevin qui parle de Brent Seabrook qui était « dans les limbes » après s’être fait frapper dans la région du cerveau. Il nous semble que « limbes » n’est pas synonyme de « vapes ». Et de toute façon, les limbes ont été abolies par le Pape.
ckac-18032010-iletaitdansleslimbesLe drame de la semaine
Oleg Petrov songe à la retraite !La vision d’avenir de la semaine
On a déjà trouvé le successeur de Jacques Martin.La citation de la Série Montréal-Québec de la semaine
«Je pense qu’il me manquait un 6 pouces en quek part, mettez-les où vous l’voulez l’six pouces, mais je l’avais pas.» – Vania Goeury (gardienne de l’équipe de Montréal) déçue de ne pas avoir gardé les buts pendant la série Montréal-Québec. (via P45)La découverte de la semaine
C’est pas fini, la Série Montréal-Québec ?La révolution numérique de la semaine
Les internautes font changer un titre de The Gazette. -
On a beaucoup plus de concentration, beaucoup plus de focus sur le processus au lieu des résultats… si tu prends soin du processus, les résultats vont prendre soin d’eux autres même.
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Ici, au Sportnographe, on l’a répété à maintes reprises : un titre d’article, c’est fait pour scorer dans le filet désert du Google. Cette fois-ci plus que jamais, car honnêtement, la victoire de Canadien sur le Boston, je m’en suis sacré avant que le match commence, je m’en suis sacré pendant le match pis je m’en sacre encore plusse le match terminé. En fait, je m’en sacrais tellement pendant le match qu’en bloguant la 2e portion, j’en ai profité pour relire un bon vieil article de feu Michel Freitag intitulé Pour une approche théorique de la postmodernité, le tout en validant les commentaires des internautes sans les lire.
« Voyons mon Paul, t’es donc ben rendu postmoderne. C’est comme si y’avait pu de grands principes généraux ou philosophiques qui guidaient ton action dans une perspective de déduction et que tu agissais désormais que selon une démarche inductive régulée par un désir fou d’efficience, le tout en fonction d’aposterioris particularistes et individualistes plutôt que d’aprioris idéalistes et collectivistes. Autrement dit, tu n’es plus le moderne que j’ai connu qui faisait partie d’une société caractérisée par l’expressivité de la collectivité et l’instrumentalisation du privé. Non, tu es devenu le représentant de l’homme unidimensionnel de Marcuse qui fait de l’expressivité privée le moteur de son développement et qui instrumentalise le collectif, soit nous, les fans du Sportno. » Eh boy, laisse-moi te dire que toi, si t’étais une femme, je t’inviterais tellement à brosser à soir à Cage pis je te paierais des ailes pour en sortir afin qu’on se rende au septième ciel, ma belle. Mais ne présumons de rien.
Ne présumons de rien, en effet, car vous êtes peut-être un gars qui s’appelle Steve et je ne suis pas fifrelet.
Chose certaine, quand je me replonge dans ces lectures sociologiques jargonneuses, je me dis que Benoît Brunet et Jacques Demers, dans le fond, y parlent pas si mal que ça.
« Pis la victoire de Canadien, mon Paul ? Ça fait 5 en ligne, là. » Relisez mon premier paragraphe, Steve.
On reconnecte un moment donné.
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Euh, définitivement, notre troisième et quatrième trio qui nous apportent de la contribution.
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