ÉCRIVEZ vos sympathies pour Carbonneau. Nous lui transmettrons lors de son prochain atelier de rénovation chez HOME DEPOT.
Guy Carbonneau
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Plusieurs années peuvent passer avant que vous ne constatiez que vous êtes follement amoureux de votre voisine de banlieue. Évidemment, si du jour au lendemain, chose se fait refaire les seins, ça aide, mais je ne parle pas de ça. Non. Plutôt, genre, vous habitez à côté d’elle depuis 10 ans sans jamais lui avoir dit autre chose que « bonne journée » et, une bonne journée, voilà que vous avez envie de la marier.
Cela m’est d’ailleurs arrivé aujourd’hui, mais dans le sens contraire. Avec Canadien. C’est que depuis toujours, j’ai appris à respecter Canadien et à adorer son logo. Mais ce matin, en mangeant mes rôties, me suis dit : Ploutocratie.
Oui. Canadien est une ploutocratie, soit une structure organisationnelle à l’intérieur de laquelle l’argent constitue la finalité du processus. D’un point de vue social, une telle logique concentrationnaire de pouvoir n’inspire rien de bon : de fortes inégalités entre le sommet (Canadien) et la base (ses partisans) alimentent une faible mobilité, ce qui entraîne l’inexistence, ne serait-ce que potentielle, d’une influence de la base sur le sommet. Sans compter les conséquences inhérentes à ce type de système telles que l’exclusion, la clanisation et ainsi que le manque de communication.
Ce qui explique bien des choses et me fait pu aimer Canadien.
Pourtant, la société québécoise nous a habitués à beaucoup de démocratie ces dernières années. Rappelons-nous Porn Star Académie. À sa défense, faut dire que Canadien est pas mal canadien-anglais dans sa structure. Comme les mesures de guerre.
Bref, cela fait plusieurs années que Canadien ne veut pas se faire refaire les seins à la date limite des échanges. Alors on fait quoi ?
Oui. Une Coach Académie. Et ça presse. Pour redonner Canadien à ses partisans. Robert, tu m’entends ?
On reconnecte un moment donné.
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Évidemment. Ici au Sportnographe.com, on s’attendait à un gros match pour Canadien. Pas parce que l’on est dans le secret des Dieux, mais simplement parce que l’on a écouté l’avant-match de Carbo qui disait s’attendre à un gros match, spécialement parce qu’il avait demandé à ses joueurs d’en sortir un gros.
Évident.
Cela dit, on comptait quand même sur l’effet pondérable de la patente Lemieux. On ne sait jamais comment ça va se passer quand l’histoire rencontre Canadien. Une vieille affaire pu bonne avec le CH tatoué sur le coeur qui vient jouer contre son ancienne équipe, on sait jamais. L’histoire a ses raisons que ses raisons comprennent rien comme d’habitude. Qui aurait pu se douter que c’était lors de son centenaire que le Montréal eu a gérer la mafia russe ? Je vous le demande.
Au final, on a bien vu hier que malgré tout, la vieille greluche à Lemieux n’a pas pu grand chose contre notre équipe de vieilles greluches. Les Kovy, Schneidy, Breazy ont tout fait tout seul ou presque.
Et si on ajoute Lang à la patente, force est de conclure que les vieilles affaires qui sentent le moisi, ça fonctionne bien à Montréal, et à Montréal seulement. Alors si j’étais la vieille carcasse à Lemieux, je demanderais un échange direct chez Montréal.
Et après ça, direct à la Coupe. Avec la vieille picouille à Halak dans les buts.
Clair comme de l’eau.
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Vous le savez, nous, chez Sportnographe Sports, sommes constamment à la recherche de cascades publicitaires afin de faire mousser nos ventes de cotes d’écoute.
Dans le cadre de notre émission du 13 février, nous avons amorcé une quête afin que se rencontrent deux personnes que tout sépare pourtant : Charlotte, une Française qui a adopté le Québec, et Guy Carbonneau, un Septilien adopté par Canadien.
La première étape de cette aventure est l’achat, puis l’expédition d’une cravate à Carbo afin qu’il la porte lors d’un match. Il s’agit là d’une entrée en matière, d’un premier geste qui pourrait être la prémisse d’une relation à long terme.
Mais l’objectif ultime est de faire rencontrer à Charlotte son idole. Et pour ce faire, nous avons besoin de vous.
Guy Carbonneau s’amène dans une quincaillerie près de chez vous ? Vous le voyez souvent prendre l’autobus au coin de votre rue ? Il est client de votre boutique de farces et attrapes ? Dites-le dans les commentaires, et nous noliserons une voiture pour emmener la petite Charlotte à son chevet.
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On se demande qui sera le prochain coach de CANADIEN.
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… Carey a pas une mononucléose, Carey a une blessure légitime au bas du corps.
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Au Sportnographe, on n’est pas du genre à vivre dans le passé. On n’est plutôt du genre à vivre dans le futur.
C’est pour cette raison que nous n’allons pas nous apitoyer sur les quatre défaites de Canadien mais plutôt virer fous bin raide sur le fait que les chances que Canadien fasse les séries diminuent de secondes en secondes.
Encore une fois, on vous le dit, Sportnographe n’est pas du genre à conclure trop rapidement d’une situation donnée. C’est pourquoi nous avons longuement réfléchi, presque 7 minutes après la 4ième défaite, et nous concluons que c’est la fin pour Canadien cette année et avec les joueurs autonomes qui ne devraient pas vouloir revenir dans le giron d’une équipe aussi décevante que le CH, la fenêtre vient de se refermer pour l’équipe de Carbonneau. En assumant que Carbonneau ne sera pas congédié durant la nuit.
Alors on vous le dit et le redit, ne sonnez pas l’alarme pour le moment et respirez par le nez tout le monde.
Mais c’est évident que c’est la fin, Canadien n’a aucune chances de faire les séries et on peut oublier la Coupe Stanley avant 2015.
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Il faut se rendre à l’évidence : Jaroslav Halak n’est pas à la hauteur dans tous les sens du terme. Mardi, contre le Atlanta (Aclanta pour les intimes), Halak a complètement bousillé la soirée en accordant trois buts, soit un de plus que la somme des buts de Canadien. Cette défaillance du petit Slovaque aura eu des répercussions sur la concentration du sauveur en chef qui ne semblait pas non plus dans son assiette contre le Devils, hier. À moins qu’il n’ait tout simplement été diverti par la perspective de participer au match des jeunes espoirs de talent étoiles, un des événements sportifs les plus soporifiques au monde ?
Ce n’est pas parce qu’il conserve une moyenne de 2,84 buts alloués par match ou parce qu’il compte sur une fiche de six victoires et trois défaites en 2009 alors que les deux premiers trios de Canadien étaient sur la touche et que Robert « La Machine » Lang traînait à lui seul l’équipe sur son dos, qu’il faille donner du crédit, ou même lever notre chapeau, à Halak. Mieux vaut juger de l’ensemble de l’oeuvre à la lumière de deux mauvaises périodes.
Il ne faut jamais oublier que Halak est un faire-valoir. Il sert à démontrer tout le talent de son colocataire en forme de messie, et c’est pourquoi nous, qui sommes toujours rapides à ne pas être prompts dans nos prises de position, estimons que Halak doit partir, mais pas trop loin afin de continuer à jouer son rôle de souffre-douleur.
Le problème dans tout ça, c’est que si tous, incluant Guy Carbonneau, disent à voix haute que le numéro deux ne fait pas le boulot, ça rendra la tâche de l’échanger contre Jay Bouwmeester beaucoup plus difficile…
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Certains médias dont le sérieux n’est pas à mettre en doute, pas une seconde, font leurs choux gras aujourd’hui de la potentielle venue de Vincent Lecavalier à Montréal en échange de deux ou trois ploucs de seconde zone. Heureusement qu’il y a nous, du Sportnographe, pour parler des vraies affaires qui seraient sans cela éludées par la perspective d’un autre sauveur.
Il convient que l’on revienne plutôt sur ce qui était à l’avant-plan dans le monde de l’information sportive il y a à peine 48 heures : la machiavélique revanche de Guy Carbonneau sur Bruce Boudreau en vue du match des étoiles.
C’est que suite au match de samedi remporté par Canadien contre le Washington, l’ami Carbo s’est vu offrir les rênes (sur son dos) de l’assistanat de l’équipe d’étoile de sa division, au détriment dudit Boudreau. Il n’en fallait pas plus pour que certains y voient là une revanche incroyable, une vengeance sur l’humiliation qu’a fait subir Boudreau à Carbonneau en lui ravissant le titre d’entraîneur de l’année passée.
À n’en pas douter, occuper l’espace d’une rencontre le poste d’assistant-entraîneur d’un match clownesque qui ne veut rien dire plutôt que de s’envoler pour les plages chaudes de la Floride est une récompense bien plus gratifiante que celle d’avoir son nom sur un trophée prestigieux qui récompense l’ensemble de l’oeuvre d’un stratège de premier plan. Il nous semble que c’est clair.
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Après plusieurs mois de dur labeur et de tataouinage, nous sommes heureux de vous annoncer qu’à compter du vendredi 16 janvier 2009, le Sportnographe aura son émission de radio sur les ondes de la Première chaîne de Radio-Canada et ce, tous les vendredis soirs de 19:00 à 20:00.
Digne héritière des célèbres, mais éphémères Pod’Casques du Sportnographe, l’émission contiendra toutes sortes de choses folles dont nous vous jaserons sous peu, mais sachez qu’aucune joke de pet n’est au programme.
Le Sportnographe est né il y a un peu plus de quatre ans entre deux bières microbrassées, tout juste avant un long lock-out dans la Ligne Nationale (excellent synchronisme). À l’époque, Normand Leblond, Réal Munger et moi-même publiions des textes minimalistes sur pas grande chose. Un peu plus tard, Steve Jr. Tremblay-Tremblay se joignait au groupe de chroniqueurs en plus de donner toute sa saveur à la facture graphique de la patente. Après, Paul Meilleur-Aucoin dans toute sa splendeur capillaire s’intégrait lui aussi au Sportnographe.
Puis, le premier février dernier, affublés d’un micro USB sur un trépied en forme de boîte de Kleenex, Munger et moi-même entamions la première d’une série de 20 baladodiffusions qui allait nous mener au sommet de la gloire avec pas moins de 47 auditeurs (tous membres de nos familles) à la fin de l’été 2008. Il faut dire qu’à partir du neuvième épisode, Paul Meilleur-Aucoin s’était inséré dans l’alignement pour enlever tous les sons cacannes et impliquer de grandes vedettes du monde du sport comme Ti-Guy Émond. Bref, pour donner à la chose une aura de respectabilité qui nous mène maintenant dans un poste d’observation de l’écosystème médiatique sportif plus élevé (genre, au 4e étage).
Les assises du Sportnographe resteront bien évidemment sur les internets, dans une formule légèrement revampée.
Ce site est ce qu’il est grâce à l’apport phénoménal de ses lecteurs qui, saison après saison, nous fournissent des idées, citations et vidéos. Nous vous devons tout, et soyez assurés que nous serons toujours au poste sur le Web pour rire de vos niaiseries. Même que nous aurons beaucoup plus de temps pour le faire.
Pour des raisons légales, la section galerie a été abolie (ou abolite, comme disent certains) et les activités de la Ligne des Plamplemousses se poursuivra dans le Forum Petsi qui a désormais une adresse à lui tout seul.
Sur ces paroles touchantes, nous vous invitons à jeter un coup d’oeil à notre première capsule Sportnographe.tv version nouvelle. Nous tenterons d’en faire le plus souvent possible au courant de la saison. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires à propos du site, de l’émission ou des vidéos. Nous sommes tout ouïe.