Guillaume Latendresse
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Nous au Sportnographe, on aime ça le poil de jambes, surtout lorsqu’il s’énerve. Et disons que depuis hier soir, nous avons été servis. C’est qu’on a pu entendreeiroihadkfjhbasdflhkjasdf… (s’cusez, un poil sur la langue)… donc on a pu entendre toutes sortes de choses à propos du jeune Nathan Beaulieu, dont :- il ressemble à Niedermayer;
- s’il était dans une autre équipe, il jouerait dans la LNH cette saison;
- il a été meilleur que Subban et Tyler Myers;
- il est une future supervedette;
- il a un beau casque bleu.
Bien sûr. Mais permettons-nous d’ajouter que sa situation ressemble beaucoup à celle de Guillaume Latendresse.
Est-ce à dire que la foule scandera son nom lors du prochain match hors-concours, qu’il sera renvoyé dans la mineures, qu’il fera l’équipe l’an prochain, qu’il sortira avec une fille de Star Académie, qu’on le fera jouer sur le troisième trio avec des jambons et qu’il sera échangé contre un baloney pas frais dans trois ans ?
La réponse est dans la question.
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Certains pseudo-experts que nous ne nommerons pas et qui évoluent dans l’entourage rapproché du Sportnographe estimaient hier que c’en était fini pour Canadien. Paul Meilleur-Aucoin par exemple nous avait écrit dans un courriel en forme de testament : « ceci sera le dernier match ». Quant à Munger, il avait aussi abandonné la partie pour se tourner vers sa deuxième passion : déboucher sa toilette.
Mais c’était sans compter sur Maxim Lapierre, un gars sorti tellement de nulle part que les rédacteurs de RDS et de CKAC ne savent même pas que son prénom ne prend pas de ‘e’ !
Comme au match précédant le match précédent, Lapierre a sorti l’artillerie lourde pour déjouer d’un bâton de maître l’ensemble de la brigade défensive adverse, mangeant le puck comme un gros cochon, et enfilant le but de la victoire directement devant nos yeux qui pensaient même pas que ça se pouvait.
Si vous voulez notre avis, ce n’est pas contre Benoît Pouliot que Gainey aurait dû échanger Guillaume Latendresse, mais bien contre Maxim Lapierre. Comme ça, Canadien aurait toujours les deux dans son club.
Canadien en 7.
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On se disait, ça s’peut pas, Canadien se débarrasse d’un jeune joueur plein de talent qui va compter des tonnes de buts ailleurs, mais obtient en retour un joueur aussi bon qui vient compter des tonnes de buts ici. On avait raison, ça ne se pouvait pas. Le vrai Benoît Pouliot vient d’être dévoilé.
Les gens du Minnesota nous l’avaient dit : Poupou manque de chalance, est paresseux, et a un drôle d’accent. Mais Poupou n’en finissait plus de marquer des buts avec ses nouveaux amis Gomez et Gionta. À tel point qu’on s’est dit un instant que Minnesota, ils pouvaient bien avoir perdu leur North Stars, ils connaissent rien au hockey.
Eh non, c’est bien nous qui étions naïfs. Pouliot est redevenu l’ombre de lui-même : nonchalant, pas vite, et sent du dessous de bras. Tellement, que Jacques Martin a décidé de le muter au côté de Sergeï Kostitsyn, un gars que quand il sue, ça sent le gros gin, et au côté de Maxim Lapierre, un gars qu’on sait même pas ce qu’il fait.
Ah, tiens, Maxim Lapierre + Benoît Pouliot. Est-ce qu’on s’est enfin rendu compte que Poupou est le nouveau Guillaume Latendresse version Canadien ? A-t-on enfin réalisé qu’un gars qui est mauvais ailleurs ne deviendra jamais bon ici ? S’est-on résolu à arrêter d’aller chercher des joueurs remplis de potentiel en espérant qu’ils deviennent bons ? Est-ce qu’on a compris que des Metropolit qui sont meilleurs qu’ils ne le devraient, c’est mieux que des Pouliot qui s’effondrent ?
On aimerait bien ça, parce que nous au Sportnographe, on est tannés d’être déçus.
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Denis Lévesque n’a pas peur de poser les vraies questions et d’évoquer les sujets tabous, comme les plats Tupperware, et le sexe avec des jumelles.
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C’était la soirée des demies-mesures hier chez Canadien, ce qui n’augure rien de bon pour le reste de la saison. C’est que tous les experts semblaient dire avant le match qu’une défaite équivaudrait à une exclusion des séries pour Canadien. Or, Canadien a perdu en prolongation, ce qui lui confère un point au classement. Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que Canadien n’est ni bon, ni mauvais, ce qui est plutôt triste pour des extrémistes comme nous, au Sportnographe.
Carey Price est pourri, on l’a vu assez rapidement en début de rencontre… mais il est capable de se battre et ça, le monde aime ça.
Benoît Pouliot, que l’on appelle affectueusement Poupou dans les officines du Sportnographe, en a mis deux dedans… mais Guillaume Latendresse, lui, est capable d’en mettre trois.
Jacques Martin a trouvé une solution pour le trio de Plekanec… mais c’est Mathieu Darche.
Ryan O’Byrne joue à l’avant… mais il ne sait pas jouer à l’avant.
Canadien récolte perd… mais il récolte un point.
C’est tout simplement que le pire scénario risque d’arriver : Canadien ne fera pas les séries, mais ne repêchera pas en bonne position non plus, ce qui implique que l’an prochain, Canadien aura le même noyau de joueurs moyens qui coûtent cher, avec pas de jeunes recrues plein de puissance.
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C’est bizarre comme la vie sait parfois nous surprendre. Prenez l’autre jour. Je me dis : Heille, j’ai envie de pipi moi là. J’arrive aux toilettes pis, non, rien pantoute. À l’inverse, jeudi en fin d’après-midi, mon téléphone sonne. Là, je me dis : Bon, Munger se cherche encore du monde à qui raconter sa vie. Mais non, c’était Guillaume Latendresse : « Suis-je bien au Sportnographe ? J’aimerais vous accorder une entrevue. » J’avais envie de pipi, mais on s’entend qu’avec ce qui m’était arrivé l’autre jour je me suis dit que j’allais la faire attendre mon envie.
Guillaume, veux-tu ben m’expliquer pourquoi tu joues ben de même avec le Wild ? « Paul, à Montréal, on m’a dit qu’on m’a choisi haut dans le repêchage et que je devais répondre aux attentes de Canadien en ce sens. Faque je suis allé voir sur les internets et là j’ai vu que les choix de 1re et 2e rondes de Canadien, ben c’est souvent de la marde (NDLR : Éric Chouinard, Jason Ward, Matt Higgins, Cory Urquhart, Tomas Linhart, Terry Ryan, Brad Brown, David Wilkie, Miroslav Guren, Brent Bilodeau). Moi, Paul, je suis bon pis à Montréal, on m’a miné su’l tas. »
Justement, comment va la vie au Minnesota ? « Écoute, le Minnesota, je pensais que c’était une ville, mais on m’a dit que c’est un État. Sinon, ben y’a plein de restos américains comme à Drummondville où j’ai joué mon hockey junior, faque je me sens comme à maison ».
Pis, c’est comment de jouer avec le frère de Saku ? « C’est tellement le fun. Contrairement à Canadien qui repêche jamais les bons frères (NDLR : Marcel Hossa, Valeri Bure, Marko Kiprusoff), le Wild a le bon frère Koivu. Et souvent, il me parle en français dans le vestiaire. »
Dernière question mon Guillaume : Comment va Annie ? « Ah, bonne question. M’a l’appeler pour y demander. »
Bon, m’a aller pisser je cré ben.
On reconnecte un moment donné.