Glen Metropolit

À la fin des temps, le grand livre de l’histoire contiendra sans doute ben des affaires. Dans le chapitre sur Canadien, Robert Gainey, lui, y figurera probablement pour la constance qu’il affichait dans ses trades de marde. C’est que, vous savez, être constant, c’est une affaire, mais ça dépend évidemment dans quoi qu’on l’est. Prenez Denis Gauthier Jr. Voyez ben.

Personnellement, je n’ai jamais patiné dessus une glace de la grosse ligne, mais vu d’icitte, ça me saute dans face que le talent de Bégin pour manger des roteux sur une passerelle devait être au moins équivalent sinon supérieur à celui de Glen Metropolit, à moins que chose bine soit végétarien, ce qui affaiblirait l’exercice comparatif. Té cas. En plus, après avoir roté, Bégin avait le mérite de s’excuser en français et de s’essuyer le coin de la bouche.

Malgré tout, ce midi, alors que j’en étais à me demander ce que je pouvais trouver à écrire au sujet d’un pareil espoir du Bulldogs, Munger, la bouche pleine de soupe, me cria : « Ah oui, me semble j’ai déjà entendu son nom à TV ». Soudain, me suis dit que Glen avait peut-être du talent, car il ne semblait pas l’avoir dedans son pool.

Par ailleurs, ne trouvez-vous pas que Robert Gainey commence à se prendre sérieusement pour James Wolfe ? Me semble que de faire rouler la tête d’un autre guerrier francophone, alors que la tourmente de la reconstitution de la bataille des Plaines d’Abraham vient à peine de se terminer, risque de relancer les hostilités et d’ajouter l’injulte à l’insure. Vous savez, si j’étais violent et fatigué, je vous inviterais à prendre l’avion en direction de Londres, à vous rendre à la crypte de l’église St-Alfège dans le quartier Greenwich et à y profaner la tombe de James. Engagez le combat, qu’ils disaient.

On reconnecte un moment donné.