Suivez les traces de Glen Metropolit grâce au Metropotour.
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Glen Metropolit
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Ça nous a frappé hier en plein visage : Hal Gill, Roman Hamrlik et Jaroslav Spacek ne sont plus capables de suivre le rythme de la nouvelle ligne nationale. On a qu’à les voir à côté d’un jeune rempli d’explosion dans les patins, comme
Tom PyattSergeï KostitsynBenoît Pouliot (mettons) pour se rendre compte qu’ils sont passés date.Or, ces gars-là ont tous 35 ans et plus, gagnent de l’argent comme de l’eau de roche, et sont les piliers de la brigade défensive de Canadien. Il ne reste donc plus de place pour les remplacer par des plus jeunes comme Paul Mara.
Considérant le rôle prépondérant qu’a joué Hamrlik dans la défaite d’hier, considérant le rôle prépondérant qu’a joué Spacek dans toutes les défaites de l’année, considérant la stupéfiante lenteur d’Hal Gill, le Sportnographe les implore de prendre leur retraite au plus sacrant, mettons, après la Coupe Stanley de Canadien, dans quelques jours.
Ce serait une belle occasion pour eux de partir dans la gloire, avec le sentiment du devoir accompli, et de laisser la place aux jeunes. Mais d’ici là, il faudra faire avec et concéder quelques victoires à l’adversaire comme ce fut le cas hier. Heureusement, les gros canons de Canadien comme Glen Metropolit et Travis Moen se lèveront, et on peut s’attendre à une victoire spectaculaire lors du match de demain.
Canadien en 7.
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On fondait bien des espoirs, ici au Sportnographe, sur l’entrée en scène de Glen Metropolit. Il a la même coupe de cheveux que Paul Meilleur-Aucoin, et ce dernier a tout un slap shot. On s’imaginait qu’il devait y avoir un lien. Mais non, Metropolit n’a pas su galvaniser les troupes.
Est-ce que l’absence de Sergeï pourrait être un facteur dans la défaite ? Au cours des « un » dernier match où il était de l’alignement, son frère a marqué trois buts. Cause à effet, comme on dit.
Un autre facteur de la défaite : la nervosité de Jaroslav Halak. C’est sûr qu’un tir à 300 miles à l’heure, c’est plus difficile à arrêter quand tu as fait pipi dans tes culottes et que ta main branle dans le manche. Carey Price quant à lui, on le sait qu’il s’en sacre. Donc pas de problème de stress de ce côté.
Enfin, dernier facteur de la défaite : la deuxième période. Si on n’avait disputé que la première et la troisième période, les deux équipes auraient été à égalité 1-1 et tout ce serait joué en prolongation, la où Canadien est bon une fois sur deux. Peut-être que Jacques Martin devrait intégrer (ou désintégrer) la deuxième période à son système ?
Bref, si on résume tout ça : Canadien en 6.
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Dans le monde du partisan de Canadien, on met souvent l’emphase sur les
grospetits joueurs spectaculaires comme Mike Cammalleri ou Brian Gionta, éblouis que nous sommes par les artifices de la dentelle en forme de feinte entre les patins.Une chance qu’il y a nous, du Sportnographe, pour remettre les choses en perspective et pour parler de profondeur. Parce que c’est quand la profondeur n’est pas assez profonde qu’une équipe se ramasse dans le trou. Prenez Canadien. N’eut été des vieux mercenaires qui peuplent les trios de bas fonds, l’équipe ne serait sûrement pas au septième rang.
Non, mais avez-vous vu Dominic « Domi » Moore aller ? Il fait presque penser à Mathieu Darche quand il était bon, il y a un mois, Darche qui lui même faisait penser à Metropolit qui était tellement bon, il y a trois mois ! Et que dire de Travis Moen ? Il fait penser à… bin… à personne dans l’fond.
Ces soldats de l’ombre qui changent d’équipe chaque saison parce qu’ils ne sont bons que quelques matchs après un échange n’ont pas le mérite qu’ils méritent. Pierrer Gauthier semble avoir fait un pas dans la bonne direction en acquérant Dominic Moore. Ne reste plus qu’à appliquer ce système à plus grande échelle en accueillant une batch de mercenaires, puis en les jetant aux vidanges aussitôt qu’ils cessent d’être productifs.
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D’entrée de jeu, j’entends les esprits faibles qui consultent le Sportnographe penser ceci tout haut : Bon, Paul est encore partie sur une chire. Pantoute. Pendant que vous tombez dans l’opinion, moi je donne dans les faits. C’est d’ailleurs ce qui fait que je suis payé pour écrire ce que vous lisez et que vous, ben vous touchez pas une cenne pour votre chiâlage.
Alors, on disait ? Ah oui, Canadien est scientifiquement bon depuis 3 matchs. D’abord, la science, vous connaissez ? Selon Wikipédia, qui lui se réfère au Petit Robert, la science est « l’ensemble de connaissances d’une valeur universelle fondées sur des relations objectives vérifiables ». Bon, là je sais je que vous ai pardu, mais c’est pas grave, m’a continuer, j’ai deux feuillets à remplir.
Donc, qui dit science dit « moi je comprenais jamais rien aux vecteurs pis aux intégrales en maths ». Ben ça, c’est votre problème. Moi, dans mon entourage, le monde qui disent science disent plutôt « méthode scientifique ». Ah voilà ! Canadien est scientifiquement bon que je vous disais ? M’a vous en faire la preuve, pis méthodiquement à part de ça.
Au préalable, il faut savoir que la méthode scientifique comporte 4 étapes : l’expérimentation, l’observation, la théorisation et la simulation.
D’abord, l’expérimentation. Elle consiste à vérifier, de manière répétitive, la validité d’une hypothèse. Dans le cas qui nous concerne, mon hypothèse, c’est que Canadien gagne souvent ces temps-ci. La chose se vérifie : depuis une semaine, Canadien a joué 3 matchs et n’a pas perdu.
L’observation maintenant. Il s’agit du suivi du truc en question, sans désir d’en influencer le cours, le tout, avec l’aide de moyens d’enquêtes précis. Personnellement, j’observe jouer Canadien à l’étranger depuis 3 matchs et ce, à partir de ma tv, et le résultat est le même chaque fois : Canadien ne perd pas.
Vient ensuite la théorisation, soit la modélisation de nos expérimentations et de nos observations afin de comprendre la nature humaine. Dans ce cas-ci, du fait que Canadien vient d’en gagner 3 de suite, j’avance la théorie que Canadien est bon.
Enfin, l’étape cruciale : la simulation, soit la reproduction artificielle du fonctionnement d’un phénomène à l’aide d’une maquette ou d’un programme informatique, à des fins d’étude. C’est pas moi qui le dit, c’est Wikipédia. Alors, je me suis starté une saison dans NHL 2010 sur une console Xbox pis le résultat est le suivant : avec le calendrier actuel de Canadien, ben j’ai gagné les 3 derniers matchs. Pis les 10 suivants. Je dois vous avouer par contre que j’ai tradé Metropolit pour Lecavalier.
Alors voilà. J’espère que cette preuve scientifique de la bonté de Canadien saura agir parfaitement comme cadeau à l’occasion de cette fête chrétienne qui m’énerve juste assez. D’ailleurs, pour l’occasion, frenchez donc pour moi votre cousine au réveillon, elle le mérite bien.
On reconnecte un moment donné.
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On le voyait très gros, ce Metropolit avec ses pleins de points en pas si tant de matchs. Il était un peu le Rich Peverley de Canadien. On se demandait : « mais comment autant d’équipes ont-elles pu passer par-dessus ce joueur de talent qui obtient autant de points que Scott Gomez et qui a un si beau crâne rasé ? ».
Ça aura pris une vingtaine de matchs pour que la balloune ne se dégonfle. Glen Metropolit a un vice caché : il attrape des punalités au mauvais moment. Metropolit vient de coûter à Canadien trois précieux points. Et c’est pas comme si Canadien en avait de trop, des points.
Mais ce qu’il y a de plus frustrant, c’est que Metropolit aurait été une belle monnaie d’échange pour Robert Gainey. « Eille Holmgrem ? Tu veux pas Gomez ? J’en ai un autre pareil, mais qui coûte huit millions de moins. Metropolit qu’il s’appelle. Pis j’te donne Halak en bonus. Un choix de 3e ronde ? Marché conclu ! »
Il faudra donc se contenter de Metropolit et Benoît Pouliot sur un quatrième trio en compagnie du choix de 5e ronde que le fin négociateur Gainey aura obtenu en retour d’Halak.
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Ce que je retiens de ce match c’est que en prolongation, en fin de 3e période, Glen Metropolit s’est soulagé de lui-même.
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Vous savez, l’activiste Richard Desjardins a déjà, du nez, chanté ceci sur un de ses disques : « L’environnement, regarde dehors, y’en reste en masse en masse ». Quand un vieux gauchiste te sort une ligne de même, tu te dois d’être sceptique à l’égard des théories sur les changements climatiques.
Bon, first, c’est quoi un changement climatique ? Voyons Paul, c’est simple, pense aux ours blancs qui ont pu de banquise pour vivre dans le respect de leurs traditions ancestrales. Heille, Kevin, la glace que tu fais fondre dans le scotch que Monique t’a préparé, as-tu déjà pensé que c’est le même phénomène qui se cache derrière ça ? Serais-tu prêt à militer pour que tous les Kevin du monde cessent de boire du scotch au nom des glaçons qui ont le droit d’exister dans ton congélateur ? Anyway, quand ça fait 2 mois qui sont là, tes glaçons goûtent le congelé dégueux pis tu finis toujours par les jeter.
Viarge, Paul, peux-tu nous parler de Canadien un peu s’il-te-plaît ? Justement, j’y arrive. Ces jours-ci se tient à Copenhague une conférence sur les changements climatiques. Bon, tu sais pas c’est où Copenhague, mais c’est pas ça l’important. Ce que tu dois savoir, c’est que ladite conférence se tient au Bella Center. Sérieux mon Paul ? Hé hé, je le savais que ça t’intéresserait…
Qu’est-ce tu dirais de ça toi, Kevin, si on organisait au Centre Bell une conférence sur les changements de trios de Canadien en réponse à ce qui se passe à Copenhague ? T’sé, l’environnement, tu t’en sacres d’aplomb pis tu fais ben d’ailleurs, mais Glen Metropolit, tu le trouves bon pis t’aimerais ça qu’y joue sur le premier trio sur une base régulière, right ? Ben faut s’impliquer mon grand. T’es pas convaincu ? Pense à ça : quand tu jettes ta canette de Pepsi dins vidanges, ce qui est le fun, c’est que tu la vois pu. Donc, elle existe pu. Mais Metropolit, si Jacques Martin le laisse poireauter sur le banc, tu le vois pareil quand la caméra de RDS fait un plan large dessus le banc de Canadien. Pis ça, ben ça te fâche, hein ?
Kevin, demande-toi pas ce que Canadien peut faire pour toi, mais plutôt ce que toi tu peux faire pour Canadien. Une conférence sur les changements de trios chez Canadien ? Si j’étais toi, je serais d’accord avec moi.
On reconnecte un moment donné.
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Canadien a enfin trouvé son gros joueur de centre en Glen Metropolit. Il vole littéralement (bon, pas littéralement) sur la patinoire, il amasse les points comme de l’eau de roche, et joue blessé et grippé comme si de rien n’était. Il est même le nouveau pilier, en remplacement de Markov, que « quand y’est là, Canadien gagne ».
Si la tendance se maintient, et on voit mal comment elle ne pourrait pas se maintenir, Metropolit et sa moyenne de 1,2 point par match, aura une saison de 90 points. C’est pas peu dire pour un gars qui a obtenu 33 points lors de sa meilleure saison en carrière.
Si on n’avait pas peur qu’il se coupe un bout de filet mignon, on pourrait dire que Metropolit est le Robert Lang de la saison 2009-2010.
*INFOPUB*
J’aimerais vous parler ici des bas en kevlar de mon ami Richard Poitras qui travaille pour Louis Garneau. C’est pas de la pub, je vous dis ça de même en passant. Avec les bas en kevlar de mon ami Richard Poitras de chez Louis Garneau, Metropolit les aura, ses 90 points.
*INFOPUB*Metropolit est le gros centre tant attendu. Il faut lui donner le plus de temps de glace possible et le vacciner contre la grippe du cochon le plus rapidement possible.
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Ahhhhhhhhhhh Metropolit yé pas gros mais y va au filet, yé bien sur la rondelle, y’a une bonne vision du jeu, il les a bien complimenté…
RDS20091023Martin-complimenter