Le tout Canadien y était.
Via Habs Inside/Out.
Le tout Canadien y était.
Via Habs Inside/Out.
Bon, d’entrée de jeu, soyons clair, le titre de mon article est purement opportuniste, cela afin d’attirer sur notre site plein de gens qui vont taper « Émile Butch Bouchard » dans Google pour en apprendre davantage sur le retrait de son chandail par Canadien. En fait, c’est pas Butch qui est en furie, mais bien Jacques Thériault, de CKAC Sports. Et c’est après nous qu’il est en furie.
Ce qui est triste dans tout cela, c’est que nous, on l’aime Jacques. Euh, Paul, de quoi tu parles me dites-vous ? Ah oui, c’est vrai. Y’a un pré-requis pour bien comprendre cet article et il se trouve ici.
Bon, c’est certain qu’on ne se mettra pas à répondre chaque fois qu’on nous attaque-barre-oblique-parle-de-nous parce que t’sé, on a autre chose à faire comme, genre, une émission de radio d’une heure prétapée par semaine.
Cela dit, y’a plein d’affaires intéressantes dans le discours de Jacques Thériault dans la clip en question. D’une part, le fait que nous ne serions pas capables de faire de direct et d’autre part, que nous ne serions pas capables pas faire de direct lors de grands événements sportifs. Hmm, comment dire, ce qui nous intéresse au Sportnographe, c’est le discours qui se déploie dans les médias sportifs, pas le sport en tant que tel. Puis, le direct, faudrait en parler à nos boss car nous, on aimerait ça en faire. Mais bon, Jacques Thériault ne sait sans doute pas que notre émission est en « première diffusion » sur les ondes de la radio satellite Sirius à 18hres le vendredi et en « reprise » sur les ondes de la Première chaîne, à 19hres. C’est pour ça que nous ne sommes pas en direct.
Pour ce qui est du mépris évoqué par l’ami Jacques, Piquette me demandait ceci ce matin : Paul, c’est quoi qui est le plus méprisant ? Traiter 3 gars de gauchistes qui se caressent en lisant du Jean-Paul Sartre parce qu’ils ont révélé un cas de plagiat patent ou publier des citations cocasses d’animateurs d’émissions de sports ? C’est drôle, mais moi Piquette, je me le demande pas, je le sais ce qui est le plus méprisant entre ces deux choses là.
Enfin, dans la clip en forme de pré-requis évoquée ci-haut, Jeremy Filosa défend son ami Alex Agostino, celui-là même que j’ai déjà présenté dans le cadre d’une chronique radiophonique du Sportnographe. Le gros de son point est de dire que connaître un sport à fond est suffisant pour pouvoir en parler sur les ondes publiques d’une radio privée en tant que co-animateur d’une émission de baseball et dépisteur professionnel d’une équipe des lignes majeures (les Phillies de Philadelphie). Hmm, comment dire, connaître une chose, c’est un, savoir en parler selon des règles de base visant à respecter la langue française, c’est deux. Et pour faire de la radio… sportive, il est nécessaire de savoir de quoi on parle et savoir parler. Mais je te le donne Jeremy, la radio n’est plus ce qu’elle était et c’est sur la base de ce constat, entre autres, que le Sportnographe existe. Et je n’insiste pas sur le fait qu’Agostino nage en plein conflit d’intérêt à titre de dépisteur professionnel des Phillies de Philadelphie et de co-animateur d’une émission de baseball dont le mandat est d’analyser entre autres les activités des Phillies de Philadelphie. Non, je n’insiste pas là-dessus parce que t’sé, cela me semble évident que ça pas d’allure et j’imagine que tu le sais, Jeremy.
Bon, Canadien rejoue quand ? Hein, lundi ? Bah, on fait quoi en attendant ?
On reconnecte un moment donné.
Cette semaine, Paul Meilleur-Aucoin rencontre Émile Boutch Bouchard.
Mon Ron, tu fais sans doute bonne route avec cette histoire de retrait du numéro 3 d’Émile Bouchard. Personnellement, je n’ai jamais vu jouer Boutch, mais c’est tout comme, car c’est toi qui me dit que le Émile était bon, ça fait que ça doit t’être vrai. Non seulement je te cré, mais je t’encourage à poursuivre en ce sens parce que le 3, ben c’est O’Byrne qui le porte actuellement. Et si on le retirait (pas O’Byrne, mais le numéro, vous aviez compris, malgré que de retirer à jamais O’Byrne de l’alignement de Canadien serait une excellente idée également), ben notre poteux dans son net serait obligé de se trouver un autre numéro à enfiler et déjà ça, ça risquerait d’être trop compliqué pour lui et de compromettre sérieusement le reste de sa carrière. Juste pour ça, Ron, lâche pas.
Or, si t’es pas dans le champ pantoute avec cette idée de retrait du numéro de Émile, permets-moi de te poser la question suivante. Pourquoi tardes-tu à initier un mouvement similaire pour qu’on retire des hauteurs de l’estime le 36 porté par Dave Morisette pendant 11 matchs dans l’uniforme de Canadien (et dans la Ligne nationale) entre 1998 et 1999 et ce, pour un total cumulatif au final de 0 point et quelques poings ? Parce que, t’sé, quand on voit Dave Morissette jouer avec les anciens de la Flanelle comme en fin de semaine, ben nous autres, ça nous gratte dessus notre tatoo de Canadien tatoué su notre coeur.
Bien sûr, ma demande est métaphorique, car on le sait, D’Agostini porte déjà le 36 actuellement. Mais bon. On s’ostinera pas pour une métaphore.
D’ailleurs, toi qui aime les statistiques mon Ron, j’ai consulté l’algorithme de Sportnographe Sports t’à l’heure et tu sais quoi, Morissette a maintenant joué plus de matchs comme ancien de Canadien que comme joueur de Canadien. Nous autres, on trouve ça cave, mon Ron. Pire, on se sent pas respecté comme fan. Et ça, c’est l’authenticité du soi moderne telle que présentée par l’ami Charles Taylor dans son ouvrage Les sources du moi. La formation de l’identité moderne [1] qui s’en trouve compromise. Et l’authenticité, ça pas de prix.
Bref, que tous ceux qui trouvent que Dave Morissette ne mérite rien de mieux que de ne plus jamais jouer pour les anciens de Canadien se lèvent et unissent leur voix à la mienne pour te dire : Ron, come on.
On reconnecte un moment donné.