JUSTE DE MÊME, on se demande où est passé Bryan Smolinski.
Bryan Smolinski
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Sundin sent le Brière à plein nez. La ville est en effervescence et s’excite le poil de foufoune sur la possible venue de Mats Sundin, mais nous du Sportnographe avons appris d’une source sûre qu’on (nous) n’y croyait plus pantoute. On attend donc de vous que vous ne vous attendiez plus à rien, sinon un Smolinski de rechange.
Nous avons d’ailleurs joué de nos contacts et mis la main, juste pour vous, sur une liste de joueurs autonomes sans compensation afin de déterminer quel Smolinski Robert Gainey allait nous dégoter cette année. Nous sommes tombés directement sur Radim Vrbata.
Pourquoi Vrbata nous direz vous ? Pour plusieurs raisons. D’abord parce que son nom est difficile à dire et qu’on pourra comparer la façon de prononcer de Pierre et Yvon à RDS, et celle de Munger à Pod’Casque. Ensuite parce qu’il pourra former une clique de Tchèques avec Plekanec et Hamrlik. Mais surtout parce qu’il vient de connaître sa meilleure saison et que c’est une excellente occasion de lui donner le motton pour qu’il vienne s’éteindre sur le troisième trio.
Alors voilà. Pas la peine de remanier les trios dans votre tête avant le moment où Gainey devra piger dans les restants. Avouez qu’on vous en évite, des questionnements.
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Il semble que Robert Gainey ce soit réveillé et ait effectué une transaction afin de ne pas repêcher Nicolas Deschamps et de laisser toute la place à Brock Montpetit. En effet, Gainey a échangé son choix de 1ère ronde et de 2e ronde l’an prochain (pas celui obtenu contre Cristobal Huet, mais presque) contre Alex Tanguay, la fierté de Sainte-Justine (avec Roch Carrier).
Canadien l’a travaillé fort celle-là (au féminin, puisque la majorité des gens dit « une échange » et que ça ne nous tente pas de nous obstiner), parce qu’Alex Tanguay est un des 97% de joueurs de la Ligne Nationale à n’avoir pas envie de jouer à Montréal.
C’est que Tanguay a la chienne de la pression montréalaise, et on le comprend un peu considérant le nombre de véhicules en feu dénombrés après une victoire de première ronde. Reste que nous du Sportnographe croyons que Tanguay remplacera avantageusement Ryder, Smolinski, Dandenault et Kostopoulos (ah non, on le garde celui-là), tous en même temps.
Et dire que récemment, tous étaient prêts à échanger Kovalev pour Tanguay, alors que Gainey vient de l’obtenir pour un éventuel Aaron Ness et l’équivalent de Cristobal Huet. Gainey excelle dans l’art de ne rien faire, et de le faire bien. Ça sent la coupe, comme nous le communique Paul Meilleur-Aucoin grâce à la magie de la messagerie instantanée..
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Il a fait une passe across la zone.
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Si la tendance se maintient, le Sportnographre conservera les droits sur sa prédiction de Canadien en 4. Sinon, il changera d’avis pour Canadien en 5 et vous n’y verrez que du feu. N’empêche qu’histoire de faire tout en son possible pour encourager l’équipe de l’heure à Montréal (nonobstant l’Impact), l’autoproclamé P.D.G. de Sportnographe Sports s’est rendu sur les lieux du tournage du deuxième match de la série opposant Canadien au Boston, et ce, après avoir soudoyé le plantureux Émile (propriétaire d’un fanion dans les foufounes) qui avait un billet à liquider et qui n’avait pas réalisé qu’il aurait pu faire 1500% de profit sur la Catherine.
En tous les cas, laissez-nous vous dire que le Centre Bell est un endroit peu aéré. Il s’en est lâché des flatulences de la part du type avec la casquette sur la photo ci-jointe. Reste qu’on n’allait pas se laisser distraire par de telles effluves. Non, valait mieux se concentrer sur Canadien, qui aura joué, en définitive, un match moyen (remarqué qu’on n’a pas eu Yvon Pedneault pour nous dire quoi penser), mais qui sera parvenu à nous faire ingurgiter quantité de bière au prix du marché.
Deux faits d’importance à noter tout de même : nous étions à quelques centimètres d’un intime de Maxim Lapierre qui a passé la soirée à scander « Maxim, Maxim, Maxim » (voir la vidéo), et nous n’avons jamais été aussi proches de la Merveille de l’Ohio (200m, genre). On peut vous confirmer que ses cheveux se font rares.
En tous les cas, merci à Canadien pour sa fidélité aux prédictions du Sportnographe, et merci au nain anonyme rencontré lors du match pour nous avoir fait réaliser que ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas être grand.
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On s’attendait (et vous aussi, sans doute) à un match des moins excitants entre le New Jersey et Canadien. C’était sans compter sur le brio de Bryan Smolinski et la « bulle » de Jim Carey Price qui semble avoir entièrement éteint le feu de paille qui brûlait en son sein. Après cette performance, on doit se demander s’il n’est pas venu le temps de donner une plus grande place à la Merveille de l’Ohio.
Merveille de l’Ohio qui (et notez ici la technique qui consiste à répéter le dernier bout de la phrase précédente afin de combler un plus grand espace sur une page de grand journal, technique (ah, encore) que François Gagnon maîtrise d’une façon exemplaire) a marqué le but gagnant d’un tir anodin qui a complètement berné la vigilance de Martin Brodeur.
C’est que Smolinski a trouvé de quelle façon enfiler un filet : en effectuant des tirs qui n’en ont pas l’air (de des tirs, comme). Il convient aussi de décerner une mention spéciale à Michael Ryder qui a redécouvert comment pratiquer le but rebut, et qui a d’ailleurs joué d’opportunisme pour marquer un but qui aurait été marqué de toute façon.
Le Sauveur et sa balloune ont stoppé 38 lancers, mais ça ne veut pas dire qu’il faille s’inquiéter de la défensive de Canadien. Jésus Price est là. Ne reste plus qu’à signer Smolinski pour une autre année avant que Caroline n’en fasse un Farfadov nouveau ou quelque chose comme ça.
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La Merveille de l’Ohio, Bryan Smolinski, a joué à l’exorciseur hier pour donner une victoire à Canadien contre le New Jersey, une équipe difficile à jouer contre. Une équipe détentrice d’une malédiction qui faisait que Canadien ne l’avait pas pantoute contre elle.
Mais c’était sans compter sur le facteur Ohio. Certains dénigreurs de Smolinski ont dû manger leur pop-corn toxique de travers hier soir quand ce joueur de concession de troisième trio a mis sa seconde rondelle à l’intérieur de la zone où ça compte. Une chance qu’ici, au Sportnographe, on n’est pas la pour nous acharner sur un gars en lui plantant match après match le couteau dans le clou, et qu’on a presque rien dit (sauf des fois) sur Smolinski.
Quant à Michael « Alex Tanguay » Ryder, il est retombé sur les patins de sa léthargie. Match après match, on vous le dit, ce gars-là ne mérite pas le temps de glace qu’on lui donne. Cette nouvelle léthargie nous donne raison. Ryder restera pour nous, jusqu’à son prochain but, le gars qu’on aurait dû échanger.
Comme vous le savez, ici, on présente toujours les deux côtés de la médaille qui font notre affaire. À la pause du match des étoiles, la Flanalette se retrouve à 6 points de la tête, et à 6 points de ne pas faire les séries. C’est bon ou pas ? Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Canadien a joué hier comme dans le temps où il affrontait José Théodore et huait Patrice Brisebois : avec du panache dans le jock-strap. Une bonne partie des sept merveilles du monde a eu sa chance : la Merveille de l’Ohio et la Merveille Grecque ont toutes deux eu leur moment de gloire, avec des buts dans le but.
Michael Ryder n’est pas une merveille, lui, mais il est toujours merveilleux de voir comment il sort de léthargie avec des buts au moment où ça ne compte pas. De toute façon, même Dindonneau, qui fait du boudin, aurait pu la mettre dedans celle-là, tellement la passe de Saku Koivu était sur le papier collant.
D’ailleurs, il est clair que Koivu a regagné la confiance du Sportnographe. Il n’y a pas à dire, son nom est synonyme de courage (ça on le savait), mais aussi d’excellence. Officiellement, nous du Sportnographe, réitérons notre confiance en Koivu pour lancer la Stanley dans les baies vitrées de la Catherine.
Avec Kostopoulos en feu comme ça, emmenez-en, pour voir, des débiles du New Jersey !
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Ce n’est pas parce qu’on écoute simplement la période de prolongation et la fusillade qu’il est impossible d’analyser un match. De toute façon, l’important, c’est le résultat final, et encore une fois, Canadien a perdu oubliant son rendez-vous du 23 décembre. Il y des points positifs et d’autres négatifs autour de cette défaite.
D’abord, on a trouvé que Andrei Kostitsyn avait l’air passablement déprimé. Le néo-Québécois d’origine Bélarusse, arborait sa traditionnelle face de boeuf au moment de la fusillade, et a servi une feinte d’une nonchalance digne de Réal Munger sur patin qui n’est pas parvenu à déjouer Marc « Rousseau Sport » Denis. Cette défaite, c’est la faute de Kostitsyn. Échangez-nous-le contre Patrick Marleau, ou bien rapatriez son frère pour lui botter les foufounes, mais faites quelque chose.
Du côté des bonnes nouvelles, le Sportnographe a appris par l’entremise de son camelot que Bryan Smolinski serait absent pour six semaines. La Merveille de l’Ohio s’est en effet entorsé quelque chose dont on ne se souvient plus du nom (et ça ne nous tente pas de regarder même si ça comblerait un petit espace au sein de notre manque d’imagination). Il y a de l’espoir !
En tous les cas, Canadien est en chute libre dans l’eau chaude et ça devient de plus en plus difficile de commenter leurs mésaventures en regard des priorités qu’amènent le temps des réjouissances de l’hiver. Mais comment font-ils pour divaguer sur toute une page, jour après jour, à propos des succès du quatrième trio (à ne pas confondre avec le premier trio) ?
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Nous étions presque en train de nous dire que le 23 décembre avait perdu la bataille et s’était fait remplacer par plus jeune que lui, comme c’est souvent le cas après une quarantaine d’années aux services de l’enfer du mal. Il ne fallait qu’être patient, pourtant. Hier, la Flanallette s’est réveillée (un peu). Le 23 décembre a l’avenir devant lui.
C’est que notre Canadien s’en est allé chercher deux joueurs dont les habiletés allaient contribuer à relever l’attaque offensive de l’équipe : Maxim Lapierre et Ryan O’Byrne. Ce dernier a tellement bien fait que déjà, un conférencier invité au 28e congrès du Sportnographe dans le salon de Normand Leblond, a proposé qu’il soit muté sur le premier / deuxième / troisième trio en compagnie de Saku Koivu et Bryan « La Merveille de l’Ohio » Smolinski.
On imagine toutefois que Robert Gainey se prépare à réclamer Mark Recchi au ballotage, lui (Gainey) qui a cette tendance à aller chercher le maximum de vieux joueurs finis pour permettre aux jeunes regorgeants de potentiel et d’ambition de se développer avec le Hamilton à n’en plus avoir envie de jouer au hockey.
D’autre part, et on ne voudrait pas insister là-dessus, mais il nous semble que cela fera bientôt quatre années que le Sportnographe réclame que Michel Ryder soit échangé pendant que les autres équipes pensent qu’il est bon. Une chance qu’ici, nous ne sommes pas du genre à vous dire « on vous l’avait dit »…