Se penser bon comme le Canada

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PHOTO : Sergey Ponomarev

Contrairement à ce qu’Yvan Piquette pense (pour ceux qui connaissent pas Yvan Piquette, c’est un gars qui collabore parfois à l’émission et qui copie ses idées de partout sauf de son cerveau), la clémence pour les pas bons, c’est pour les pas bons.

Un cas de figure intéressant pourrait certainement être Canada cette année.

Canada, cette année, avait plein de belles idées pour les Olympiques. En préparation à cette année festive, Canada, pendant les 8 dernières années, s’était efforcé de se construire ce que l’on appelle, une équipe de rêve pour ses Jeux Olympiques.

Du gros stock. On a investi en veux tu en vl’à dans les infrastructures et dans les sportifs afin qu’ils puissent devenir des grosses machines de guerre qui pourraient battre tout le monde 2010 venu.

2010 est vendu et, visiblement, on a pas acheté les bons matériaux. Nous ne nommerons pas ici tous ceux qui sont plantés. Premièrement parce qu’on n’est pas payé aux mots, et deuxièmement parce qu’ils ne méritent pas plus de couverture médiatique qu’ils ont déjà.

Toutefois, on peut accuser Canada sans avoir peur de le nommer (oui, toi, Canada), d’avoir voulu être, comme dans la fable de Lafontaine, la grenouille qui rêvait d’être un boeuf. Ou l’autre histoire avec la cigale.

Se penser bon c’est une chose. Se penser bon sans l’être ça en est une autre.

Shame on you Canada.