Schneider et Markov : Canadien est un vieux Datsun 1983

Vous nous connaissez, ici, au Sportnographe, on cherche toujours à faire sortir la vérité des tunnels avec pas de lumière au boutte. L’affaire, c’est que souvent, dedans notre flash light, y’a pu de batterie. Ça fait qu’on cherche, pis on cherche et tout à coup, on se rappelle nos fréquentations juvéniles, particulièrement celle d’un ami (Steve) qui avait acheté un méchant citron, un Datsun 280 ZX 1983. Avec le recul, on constate que Steve s’était fait avoir solide en achetant son bazou, car la compagnie Datsun, aujourd’hui devenue Nissan, ressemble beaucoup à Canadien.

D’abord, fondée en 1911, Datsun est aujourd’hui quasi centenaire. Puis, l’entreprise connut sa plus forte expansion dans les années 70 alors que l’industrie automobile japonaise toute entière se déployait définitivement, comme qu’on dit. Canadien, lui, vit la décennie 70 être celle où il remporta le plus de Stanley, soit 6.

En 1999, après quelques mauvaises transactions (me semble ça me dit de quoi), la compagnie Datsun est au bord de la faillite. À ce moment, un investisseur étranger, le célèbre libano-franco-brésilien Carlos Ghosn, prit les rênes de l’entreprise japonaise en investissant ben du cash, ce qui lui permit notamment de sauver de l’impôt.

Enfin, le slogan de l’entreprise Datsun-Nissan est « Shift » comme dans « À chaque fois que Maxim Lapierre ce présente pour son shift sur la glace, il joue avec intensité, il ce défonce a chacune de c’est présence, si tout les joueurs du tricolore y mettrait le même effort que Max, ont ne serait pas au huitième rang ce matin » (tiré du blogue de l’Analyste, en date du 23 mars 2009).

Pour compléter l’analogie, reste à savoir si les fans de Datsun-Nissan savent écrire.

Bref, su Canadien, une job de starter pis on est en voiture d’après moi. Pis je parle pas d’une job de jobbeur, là.

On reconnecte un moment donné.