Quoi ? Éric Gagné se serait drogué ? Ben voyons donc. Évidemment, les médias se sont empressés de reprendre la nouvelle en boucle afin de le salir, car on le sait, les journalistes en ratent jamais une quand vient le temps de varger sur un Québécois. C’est comme avec Garou. Le gars y réussit à se rendre aux Jeux olympiques pour chanter, pis la première affaire qu’on lui reproche, c’est d’avoir faussé. Heille messieurs les journalistes, y’en as-tu un parmi vous qui a chanté pendant les cérémonies d’ouverture, hein ? Ben m’a vous le dire, moi : non.

Éric Gagné s’est peut être drogué, mais c’est un Québécois. Un Québécois qui s’est rendu dans les majeures au baseball. Moi, des journalistes qui ont lancé dans les majeures au baseball, ben j’en connais pas. Pis le boutte de la marde là-dedans, c’est que les journalistes qui ont sorti la nouvelle n’ont pas hésité à citer Gagné sous son plus mauvais jour : « J’ai été stupide ». Wow menute. Frapper su un gars à terre, je viens de vérifier, ça fait pas partie du Code de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Cela dit, ici au Sportnographe, on ne cache pas notre étonnement face à cette nouvelle. Étonnement ? Ai-je bien lu, Paul ? Oui, étonnement. Parce que nous, on ne présume jamais de rien et on laisse la vérité venir à nos pieds. Pas question de courir 10 mètres en avant d’elle. Cela donne d’ailleurs chaque fois des scènes d’une objectivité exemplaire, comme celle-ci alors que j’apprenais à Piquette plutôt aujourd’hui la nouvelle par messagerie instantanée, bien que Yvan fût assis drette à mes côtés.

Simulation de conversation du Gtalk

Paul : Piquette, t’as vu, Éric Gagné vient de révéler qu’il s’est drogué par le passé ?
Piquette : Ah, le coquin.

Pas de « Éric Gagné a déclaré : J’ai été stupide. »

Non. Simplement « Ah, le coquin. »

Anyway, vous, vous croyez vraiment ça qu’Éric Gagné a pris des hormones de croissance ??

Éric Gagné, en 1999.

Éric Gagné, en 2007.

Une photo vaut mille maux.

On reconnecte un moment donné.