Retour sur le Tour de France du Sportnographe

photo-1Ici, au Sportnographe, en voulez-vous-tu des contacts, on en a. Et des pas à peu près.

Prenez par exemple cette dernière étape hier sur les Champs. Des millions de personnes sur le bord de la route, y fait chaud, on voit rien, y’a des malades avec des drapeaux, des petits nenfants avec des pancartes, ça sent le pipi, c’est pas vraiment agréable, etc.

Qu’est-ce qu’on fait, nous, pour couvrir le Tour de France pour vous, ma public ? On fait une couple de téléphones pis on est en tribunes VIP.

C’est comme ça. On est hot.

Pour vous, on a vu passer Lance Armstrong, on y a touché, on a touché à son vélo, à l’asphalte dessus lequel il a roulé, à sa voiture, à son autobus et même à son coéquipier Andreas Kloden. Imaginez.

On s’est même permis une photo des vélos de presque toutes les équipes et également des presque discussions avec les coureurs qui avaient d’ailleurs l’air d’être affamés pas de bon sens, probablement parce qu’ils sont tous plus maigres que le squelette dans les cours de biologie du Séminaire de Chicoutimi.

Mais tout ça, c’était après la fin de l’épreuve. Parce qu’avant, y’avait une course. Une course animée par un tout petit Japonais, haut comme Paul Meilleur à genoux, et souriant comme Paul DiPietro dans ses belles années. Et ça roulait mon ami. Des tours à 50 km de moyenne, laissez-nous vous confirmer que c’est pas en pédalant le midi et en prenant un petit verre de bière le soir que l’on arrive là.

Au final, une victoire de Cavendish au sprint par 2345416 longueurs de vélo et une victoire finale de l’Espagnol Contador pour qui on a fait jouer l’hymne national danois à la place sur le podium. Il était très ému, laissez-moi vous le dire. Mais pas autant que Lance qui avait un air de boeuf sur la troisième marche du podium. Il avait l’air de vouloir s’en aller de bonne heure, ce qu’il fit dès que la danoise s’est conclue.

N’empêche, il faisait beau à Paris et les Français étaient bien heureux de célébrer leurs petits Français qui ont pas trop mal fait quand on y pense. C’est pas facile d’être bon quand on se drogue pas.