Pourquoi Canadien n’a rien gagné à l’autre Gala de l’ADISQ?

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Photo : CP Graham Hughes

Dans le monde du complot, on sait depuis trop longtemps qu’y’a des complots partout. C’est pas pour rien que ça s’appelle le monde du complot. Et un de ceux là, c’est évidemment la haine généralisée de l’establishment du concombre envers celui du ketchup à la mangue. Sinon, pourquoi autant de relish dans les arénas?

Un autre de ces dits complots concerne l’insensibilité complète du monde des « arts » à l’encontre de Canadien.

Nous entendons régulièrement les phrases : Canadien, ça fait parti de notre culture. Canadien, c’est nous. Canadien, ils aiment dégager leur territoire.

Et pourtant. Combien de Félix lors de la soirée pour les pauvres à l’ADISQ? Combien de prix Canadien est-il venu chercher en remerciant le bon Dieu, sa mère et son cousin?

Pas un maudit.

Et pourtant, y’avait des catégories composées drette pour notre Flanelle.

Au lieu de ça, le public québécois a été obligé de composer avec des nobodys comme Karkwa, un groupe de musique autochtone, et Coeur de Pirate, la suite d’Indiana Jones.

Est-ce représentatif de la population québécoise? Évidemment non.

Le peuple veut Canadien et s’attend à Canadien. Fait que si vous voulez pas la révolution, il vous reste jusqu’à dimanche pour honorer Canadien au « vrai » gala de l’ADISQ. Fait que déguedine René Simard.