Vous aimiez ça quand Pierre Trudel animait vos samedi et dimanche matins sur les ondes de CKAC Sports en ne faisant pas de lapsus ? Vous adoriez ça l’entendre se péter les bretelles de l’expérience sans jamais ne faire d’erreur d’ordre socio-historique sur le sport ? Vous jouissiez à l’ouïr faire preuve de respect auprès de ses auditeurs et être apprécié pour tout ce qu’il représentait comme animateur ?

La Presse maintenant. Vous capotiez à lire sa chronique Antennes, chose d’une rigueur et d’une pertinence si justes que ça en devenait plate tellement ça distortionnait dans le paysage journalistique sportif québécois ? Vous cherchiez des fautes et aimiez ça ne pas en trouver ? Vous transcendiez juste à l’idée d’apprendre régulièrement des choses sous sa plume et même, à rire ?

Ben pas nous. C’est pourquoi, l’an passé, nous avons demandé à Corus/CKAC Sports/Martin Lemay de résilier son contrat, ce qui fut fait sous prétexte de pas grand chose. Nous remercions d’ailleurs la direction d’avoir agit si rapidement dans ce dossier. Avec La Presse, ce fut un peu plus long, mais nous avons récemment gagné notre combat en obtenant la mise à la porte de Trudel sous prétexte que la direction venait juste de se rendre compte que Pierre était un nationaliste québécois.

Ça fait que. Oui, au Sportnographe, on est bons, on est pleins de talent et on va aller loin dans vie. Mais surtout, pour ça, fallait faire ce que tous nos concurrents font depuis longtemps. De l’argent, dites-vous ? Non, ça, ça viendra. Je parle bien sûr de faire signer des contrats d’exclusivité à nos collaborateurs.

Pis si jamais vous tentez d’approcher Pierre pour lui proposer un embryon de collaboration, dites-vous que je connais un certain Georges Laraque qui est capable de vous sacrer après au téléphone. En plus, le gars se déplace. Et à 6 pieds et 3 pouces, 253 livres, même pas en forme, Georges est en mesure de faire respecter ça, un contrat. En souriant en plus.

On reconnecte un moment donné.