Patrick Jacques Roy et Guillaume Latendresse volent encore le spectacle

En retraite fermée à la succursale estrienne du Sportnographe, l’équipe technique assignée à la pose du feu dans les épisodes de Sportographe.tv a eu légèrement peur d’être soumise à un autre match ennuyant de Canadien contre le Ottawa, une formation déformée. Sauf que le Ottawa était en forme en début de match. N’eut été (comme dirait Patrick Jacques Roy dix fois dans un discours) du cerbère Français de France Cristobal Huette, Canadien aurait été ennuyé, et nous aussi.

N’eut été aussi du salvateur Guillaume Latendresse qui est parvenu à la mettre dedans de façon élégante cette fois, la victoire n’aurait pas été aussi facile. Pour la première fois, le petit colosse s’est mis en position de se regarder la reprise sur l’écran du Centre Corel (est-ce qu’il s’intitule toujours ainsi ?) avec fierté et un peu de bave sur le bord de la bouche. La réputation de Gui Gui Gui l’avait précédée dans la capitale Canadienne, ce qui devrait faire taire ceux qui comme Steve Jr. Tremblay Tremblay le définissent comme un émule possible du furtif Gilbert Dionne.

Néanmoins, la discipline a failli couler Canadien après que le diminué Miinima eut pris une stupide pénalité et eut essayé en vain de convaincre l’arbitre que ce n’était pas de sa faute en insistant sur le fait qu’il était un @ !#$$@#@# ?! de !@#$%@ !@#.

D’autre part, dans une émission d’après match que le Sportnographe est obligé de visionner et à qui nous ne ferons pas de publicité, le processus délibératif s’est formé autour du fait que Patrick Jacques Roy est bon, merveilleux et incroyable. La chose n’est pas banale quand on sait qu’au cours de la dernière semaine, ces mêmes éminents collègues se sont employés à dire le contraire. Il y avait toutefois un point de discorde parmi les experts invité : qui avait écrit le discours de l’incROYable ? Son père ? Son agent ? Son fils ? Maurice Druon ? La seule certitude étant que ça ne pouvait être Pâtrick lui-même. Le Sportnographe aimerait quand même donner beaucoup de crédit (emprunté à Jacques Demers) à l’ancien gardien de la Flanalette qui s’est exprimé presque uniquement en français. Chapeau.

Il convient aussi de noter qu’au cours de l’émission susmentionnée, certains de ceux qui militaient depuis environ un mois pour que « AK27 » Kovalev prenne les rennes du second trio et qui se sont réjouis de son centrisme ont tenu à dire que ce n’était pas la place de Koko, qu’il croulait sous la pression de trop grandes responsabilités. Un renversement de situation pas très surprenant, mais assez étonnant, comme dirait l’autre. Ici au Sportnographe, on ne prend jamais position, ce qui réduit considérablement le risque de changer notre fusil d’épaule.