N’ayons pas peur des mots. Qui c’est ça, Charles Hamelin ? On dirait le nom du rejet d’un quartier favorisé de Laval. Ben non toi chose, ça l’air que c’est un champion aujourd’hui c’t’affaire là. Je vous dis que le Québec peut ben t’être une province avec des héros de même. Ça patine avec l’esthétique d’une mouche qui te tourne autour de la tête, ça embrasse sa blonde à pleine bouche à télévision après la conquête d’une médaille, ça porte un casque d’une couleur que t’es content de jamais avoir vue avant, bref, on est loin de Chevalier de Lorimier. Pis dire que c’est mes taxes qui paient son suit moulant. Au moins, y’aurait pu mettre un logo du Sportno dessus.

« Euh, Paul, tu sembles oublier que Charles Hamelin s’est entraîné 4 ans pour cette course là et que ça lui a demandé passablement de sacrifices ». Heille mon ti-casse bleu dégueu, 4 ans d’entraînement pour savoir virer inque su un bord en étant obligé de se mettre la main à terre à chaque virage pour pas tomber, t’appelles ça un athlète toi ? Chose certaine, j’espère que tu réalises aujourd’hui que Georges Laraque était pas si pire que ça. Pis en plusse, y faisait peur pour les bonnes raisons, le gros Georges.

Té cas, moi, je n’ai qu’une certitude dans vie maintenant. Le patinage courte piste, c’est l’équivalent d’une danseuse pas belle chez Paré. Tu regardes ça quand t’as rien d’autre à regarder.

Bon, Canadien recommence à jouer mardi. On fait quoi en attendant ?

On reconnecte un moment donné.