On veut Jean-Pierre Dumont quand même

Selon des sources pas mal sûres de leur affaire, on n’a absolument aucune idée de ce qui se passe chez Canadien dans le cas Jean-Pierre Dumont. Le petit gars de Montréal qui a obtenu 40 points en 54 matchs la saison dernière a quand même tenu à préciser que Canadien, c’est les meilleurs, comme si on ne le savait pas.

Or il y a quelque chose de capital que tous les médias qui ont pourtant les moyens de tout savoir n’ont pas mentionné : Jean-Pierre Dumont est dur à battre en entrevue. En effet, c’est un peu en entendant Jeepee tergiverser autour du fait que « Canadien est une équipe qui joue 60 minutes dans les deux sens de la patinoire » (ou quelque chose comme ça) que l’idée du Sportnographe est née.

Avec la perte de Pierre « le frappeur suppléant » Dagenais, et le départ des chiffes molles que sont Zednik, Sundstrom et Bulis, disons que ça ferait du bien de pouvoir compter sur un as de la joute verbale pour alimenter ce site.

Le problème de Robert Gainey réside sans doute dans le fait que Canadien est assez bien équipé en terme de masse salariale et qu’il faudrait se débarrasser d’un ou deux Radek Bonk (disons) afin d’engager Dumont. Y’a-t-il moyen de simplement dire à Bonk : « Mon gars, merci pour ta contribution, mais on a plus vraiment besoin de toi, pourrais-tu t’en aller et ne plus jamais revenir ? Et en passant, chapeau pour la barbe » ?

Pas qu’il n’est pas fin le Radek (il s’intègre d’ailleurs très bien à la population de Laval), mais pour Dumont, on ferait n’importe quoi.