M’en foute ben raide de Canadien

Crédit photo : AP, Paul J. Bereswill
Crédit photo : AP, Paul J. Bereswill

Quand m’en va m’acheter des cigarettes au dep, y’a rien qui m’écœure plusse que de me faire arrêter dans rue pour me faire demander : Paul, Canadien vas-tu être bon c’t’année ? Heille, à moins d’être une belle fille, quand t’as rien à me dire, tu fermes ta yeule, ok ?

Honnêtement, m’en foute de Canadien. Ben raide. M’en foute comme dans 40. Pis comme dans 80 si y faut. Ah pis mets donc le chiffre que tu veux dans c’te phrase là, m’en foute.

T’sé, demande-moi donc à place si je pense que le sociologue Michel Freitag s’est trompé dans son œuvre magistrale intitulée Dialectique et société, œuvre dans laquelle sa lecture post-moderne donne froid à glacer n’importe quel pied attaché trop serré dans un patin tellement elle est criante de vérité. Genre : Paul, penses-tu que Freitag y s’est trompé avec son idéal-type de mode de reproduction des sociétés en qualifiant le nôtre de Décisionnel-Opérationnel ? Ouin, ben puisque tu me le demandes, honnêtement, je pense qu’y’a visé drette dans le mille, Mitch.

Ben non, à place, ça continue de me demander : Heille, Meilleur, tu dois t’être content de l’arrivée de Gomez, hein, toi qui aimait Courtnall dans le temps ? Ou encore : Po-Pol, t’ennuies-tu d’André Racicot, ha ha ha est bonne hein mon Paul ? Pis ça finit pu : Mon beau Paul, me refilerais-tu le numéro de Munger ?

Heille, ta yeule. M’en foute, comprends-tu ? Pis le numéro de Munger, c’est le (514) 242, ah pis de la sCHtougne, devine le reste.

On reconnecte quand je serai dépompé
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