Max Pacioretty doit s’en aller à Hamilton

Il est bon, le jeune. Il compte des buts, le jeune. Il ressemble à Lapierre, le jeune, mais avec du talent. Ben voyons donc.

On pourrait finir l’article ici, mais nous allons quand même remplir un peu, question d’être pris au sérieux.

Oui, chose bine a marqué un but en temps réglementaire ainsi qu’un but en fusillade, hier. Pis après. Réal Munger fait ça presque chaque semaine dans notre ligne de garage. Est-il pour autant su’l bord de rester avec Canadien ? Bon point, Benoît. Tu apprends vite.

Puis, Pacioretty, il est jeune. Et de qu’est-ce qu’on a de besoin en série finale de la vraie saison de hockey quand les lendemains n’existent plus ? Hein ? Fectivement Alain, c’est de l’expérience dont on se doit de pouvoir compter sur. Et le beau Max, actuellement, a de l’expérience en préparation de lunch pour l’école de même qu’en algèbre et en chimie. Or, en fusillade de nullité dans un match qui compte, ben en ça sert à rien, ça. À moins qu’on soit un joueur scientifique, dixit Jean Perron.

Enfin, si l’on veut vraiment que Pacioretty soit éventuellement un bon joueur, il ne faudrait pas répéter les erreurs commises avec Latendresse et Price qui, une fois intégrés rapidement dans le grand Canadien, sont devenus des joueurs vidanges bons pour le semi-pro. D’ailleurs, chez Sportnographe, on aimerait ça savoir où est passée cette fameuse tradition qui consistait à faire fermenter la jeunesse de Canadien plusieurs années dans les mineures comme du bon vin. Hein ? Parlez-en à Serge Boisvert, Gaston Gingras et Alfie Turcotte. Ils vous diront à quel point ils ont su apprécier, à l’époque, les bénéfices engendrés par une vie épanouie à Sherbrooke. Et c’est sans parler de la rue King Ouest.

Honnêtement, si on n’avait pas peur de passer pour des visionnaires, on l’envouèrait direct dans la East Coast Ligne, notre Max, avec le Cincinnati Cyclones, le club école de Hamilton. Mais comme l’avant-garde intellectuelle sportive n’est jamais invitée à 110 %, il ne faudrait pas leur faire peur. En passant, madame ou monsieur la recherchiste en-supposant-que-vous-avez-encore-votre-job, on attend toujours votre appel.

On reconnecte plus tard.