Mats Sundin était à deux ou trois réflexions près d’appeler Robert Gainey

Comme vous nous connaissez, toujours à l’affût de vous dire les vraies vérités de ce monde souvent compliqué, nous profiterons de la vague Sundin qui a inondé dernièrement de nombreuses tribunes divertissantes et une multitude de divers papiers pour ajouter une page à notre précieux dossier. Vous y avez sans doute pensé sans nécessairement en parler, nous serons désormais, ou du moins pour un bout de temps, dans l’obligation de qualifier le Robert chez Canadien. On ne peut plus dire Robert sans préciser au préalable le Robert dont on veut parler. Or, nous ne sommes pas ici pour échanger sur vos dernières réflexions alors nous retournerons dans le vif du sujet, dans le toujours chaud dossier Mats Sundin. Ne tombez jamais dans la facilité, mes amis. Vous étiez certain pourtant que tout avait été imaginé, écrit, copié et réécrit ici et là et que tous avaient mis aux oubliettes réfrigérées ce dossier souvent étiqueté avec le chiffre 13 reflétant le numéro chanceux au dos de Mats Sundin. Et bien pour une des rares fois vous vous trompiez. Il ne faut pas jeter tous nos efforts avec l’eau du bain. Tout ce temps gaspillé à spéculer, nous le récupérerons.

Comme vous nous aimez, toujours à creuser un peu plus profond, nous l’avons finalement fait et le Baron est passé à l’action non pas sans chialer. Après plusieurs appels interurbains, le Baron, le vrai pas l’autre, a réussi à tirer les vers du nez à son expert en Suédois. Selon le vraisemblable expert en question, Robert Gainey n’a-t-il pas été trop prompt à réagir ? Il se demande même pourquoi un plan B lorsqu’il y a un plan A. Rien n’indiquait que le grand par sa taille Mats Sundin s’était encore penché sur sa réflexion. Ce n’est pas qu’il n’y pensait pas, c’est tout simplement que le signe divin qu’il attend ne s’est pas encore montré. L’expert en Suédois qui fut rejoint dans un de ses chalets à Pointe-Claire croit que Mats Sundin est un gars comme ça. Le genre de gars passif et patient devant un choix. Selon la source qui a déjà assisté à un match des Maples Leafs alors que Mats Sundin chaussait ses patins, tout portait à croire que le numéro 13 allait un jour choisir. Le temps. Il faut du temps pour bien choisir. Il y a des matins où c’est plus long que d’autres, mais en général, il s’en sort. En dag på tiden min vän a-t-il dit au Baron qui fut, j’étais là, surpris par la sagesse de l’expert ici cité. En dag på tiden min vän. Quoi ajouter à ça. Le Baron a alors raccroché. Nous n’en savons malheureusement pas plus sur le sujet, mais nous allons heureusement élaborer.

Premièrement, pour bien comprendre le non-dit de l’expert en suédois, il faut le connaître personnellement pour savoir qu’il se trompe assez souvent dans le domaine de la prédiction de tout genre. Un jour à la fois. Cet homme est et sera toujours comme ça. Deuxièmement, Robert Lang n’est pas un mauvais choix. C’est loin d’être le meilleur à vrai dire, mais voilà un choix. Parfois, on dort mieux après avoir pris une grosse décision. Remarquez qu’ici et ça varie d’une personne à l’autre, le sommeil peut drôlement être affecté par le fait qu’elle soit bonne ou mauvaise. Demandez-le à Réjean Houle si vous avez un peu de temps et que vous avez en votre possession son numéro, car ce n’est pas dans l’internet que je divulguerais ce genre d’information plutôt personnelle.

Troisièmement, pour comprendre tout simplement, il aurait fallu que vous soyez là, mes amis. Lors du repas à la fortune du pot qui a suivi l’entrevue effectuée d’une main de maître par votre Baron, lui et moi, nous avons discuté longuement du dossier Mats Sundin. Conclusion. Après avoir ingurgité et digéré les belles paroles de l’expert,
selon le Baron qui avait tout compris, c’était depuis longtemps terminé cette histoire-là. En analysant cette phrase, vous remarquerez que le Baron est donc de l’avis contraire à l’expert en Suédois. Il ne faut pas alors pour autant discréditer totalement l’expert contrarié. Or, s’il s’avère vrai que Mats Sundin était sur le point d’avoir sa vision tricolore, le choix de votre directeur général d’acquérir son homologue de nom serait alors un mauvais choix. Sauf pour les 22 % d’entre vous qui, selon un récent sondage, ne savez pas qui est Mats Sundin. On ne juge pas un dossier que l’on ne connaît pas, c’est comme ça et je n’y peux rien.

Finalement, car pour publier il faut un jour conclure avec un point qualifié de final, Mats Sundin ne signerait probablement pas avec Canadien. Avec l’arrivée de Robert Lang, Robert Gainey tourne la page comme votre chanson préférée le répète dans le refrain. En passant et avant de l’oublier, selon un biscuit chinois de l’année et en l’interprétant un peu, Patrice va connaître une bonne saison. À surveiller et là-dessus je me fie sur vous.