Mais où est Paul ?

Paul ok

Je le sais, j’ai pas publié depuis une couple de semaines. Ma caissière populaire (je boycotte les guichets, c’est bien connu) me demandait d’ailleurs pas plus tard qu’hier : « Coudonc mon Paul, quand est-ce tu vas publier à nouveau un texte supra violent qui donne envie de tuer avec des guns pis toute ? Pis en passant, recomposerais-tu ton NIP, on dirait tu t’es trompé ? »

L’affaire, je l’avoue, c’est que je me suis calmé. Pour cause de pu d’énergie. Ben oui. En fait, j’ai pu le goût de varger su le monde, j’ai juste le goût de les frencher. Bon, c’est peut-être à cause de ma nouvelle émission sur le désir me direz-vous, mais t’sé, ça a quand même commencé avant. Pour tout dire, ça remonte à la mort de Canadien, je cré ben. Un peu comme si j’avais trépassé avec lui, que j’étais rendu au paradis pis que j’aimais désormais tout le monde là-bas. Sauf Robert Bourassa. Je sais pas pourquoi, lui, je l’ai jamais blairé.

Pourtant, le repêchage de la grosse ligne avait lieu cette semaine. Le Grand prix avait lieu y’a 3 semaines. Pis j’ai changé la litière de mon chat y’a deux semaines. Y’a matière à pogner les nerfs, me semble. Mais, rien à faire. J’ai comme pu le goût. Je suis juste tout le temps ému.

« Heille, Paul, le recomposes-tu ton NIP ? »

Snif. Avec plaisir, ma belle. Voyez, me choque même pu.

Peut-être que dans le fond, c’est juste le temps que Canadien recommence à jouer. Pis à perdre. Comme ça, le vrai Paul risque de ressusciter. D’ici là, m’a continuer de vous raconter ma vie. Vous coûtez moins cher qu’une psy.

On reconnecte un moment donné.