Ma parole !

Ici, au Sportnographe, nous ne sommes pas de ceux qui croient que les derniers seront les premiers. Non. Vous, accepteriez-vous de voir le Los Angeles ou encore le Tampa Bay devenir soudainement premier de la nouvelle ligne nationale ? Bon point Alain.

Nous ne serons jamais, donc, des Jean-Jacques Goldman. Pas plus que des Gary Bettman, remarquez. Mais ça, c’est une autre histoire.

Cela étant dit, que Dave Morisette soit membre des anciens de Canadien, nous disons à regret, fectivement. Mais qu’il se croit en tant que tel et qu’il participe aux matchs d’anciens, pire, qu’il tente de nous exhiber sans arrêt le tatouage de Canadien qu’il a sur son cœur arythmique, nous disons, ma parole. Très juste, Pierre.

Le Moose, qui cumule un total de 11 parties chez Canadien avec pas de point, fait figure de trou dans la grande famille des statistiques buts-passes. Bien sûr, il a cumulé 57 minutes de punition me direz-vous, mais qui n’est pas capable de faire trébucher son adversaire au ras la glace ? D’accord avec toi Benoît.

Devant cette logique de bas étage, LA référence entend s’acharner à faire reconnaître à leur juste valeur les ceuzes qui n’ont fait qu’éternuer dans l’uniforme de Canadien. Notre mission ne consistera pas à faire retirer le numéro 3 d’un joueur qu’on sait pu qui il a été. On laisse ça à nos concurrents. On s’assurera plutôt de hisser chez les anciens flanalettes des joueurs qu’on a pas eu le temps de savoir c’était qui. Comme Olivier Michaud par exemple, illustre cerbère d’une seule période chez Canadien en 2001-2002, et Tomas Vokoun, qui 5 ans plus tôt, signait le même exploit, mais en ayant eu le temps de s’en faire passer 4 sous le jock-strap. Et c’est sans parler de Ratis Ivanans.

Une telle démarche fera certainement réfléchir Canadien. Je suis d’accord avec moi-même, Benoît.

Si la ville est hockey, l’ancienneté n’est pas bâton, pas plus que poing.

Rétablissons l’histoire.

Qu’en pensez-vous ?