Les éboueurs en deuil

Vous le savez certainement, nous du Sportnographe avons une relation d’amour haine envers Michael Ryder, que nous appelions affectueusement « le Vidangeur de Bonavista » en raison, d’une part, de sa tendance à privilégier le but rebut, et d’autre part, de sa qualité de Newfie. C’est pourquoi nous accueillons son départ avec une joie débordante et de profonds regrets.

Nous sommes bien sûr soulagés de voir ce petit fumeur de gros pot (bon, les preuves ont été retirées des internets, mais vous avez vu comme nous ses petits yeux) partir, puisqu’il avait cette année perdu cette touche magique qui lui permettait de la mettre dedans lors de causes perdues, quand ça ne servait plus à rien. C’est que Canadien avait au cours de la saison perdu le talent qu’il avait cultivé au cours des ans pour n’être pas bon. Ryder devenait obsolète dans un système de jeu dont l’objectif était de remporter la victoire.

D’un autre côté, nous regrettons que la haute direction de Canadien n’ait pas écouté nos doléances en échangeant le rouquin pendant que d’autres équipes (outre le Boston) le pensaient bon. Nous sommes légèrement amers en constatant que Ryder possède les aptitudes d’un joueur gagnant 4 millions par années. Robert Gainey aurait facilement pu obtenir un Jeff Finger. Non mais hein.

Notons toutefois que ça laissera beaucoup plus de place dans les gradins pour qu’un jeune espoir plein de potentiel mange des roteux en lançant des avions en papier.

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