Le Washington n’a qu’à bien se tenir. Il devra résister au retour de l’enfant prodigue, Ryan O’Byrne. Disons qu’Alex Ovechkin doit être assez petit dans ses culottes juste à penser qu’il devra déjouer celui qu’il est maintenant convenu d’appeler « le rock de Victoria ».

En effet, après avoir successivement volé une sacoche, compté dans son but, être devenu la risée du monde entier, avoir été bon au camp d’entraînement, et s’être blessé pour sept semaines, revoilà notre héros, prêt à en découdre avec les meilleurs attaquants de la ligne.

Tous les espoirs sont permis puis qu’O’Byrne (ça fait beaucoup d’apostrophes) a démontré de belles choses pendant suffisamment de matchs (deux) pour qu’on oublie ses erreurs du passé et que l’on fonde en lui les plus grandes ambitions, un peu comme Paul Mara, un moment donné.

Avec des prestations fabuleuses de Jésus Price, avec le retour des buts rebuts, gage de succès dans les années 2005 à 2007, avec l’invincibilité de Canadien en prolongation, et maintenant, avec le retour du grand Ryan, on peut recommencer à viser haut. Le 10e rang, mettons.