Le Red Bull de Montréal ?

Selon notre correspondant assigné à la couverture de Pierre Dagenais, et qui lit le Kronen Zeitung d’Autriche reproduit par un robot traducteur intelligent, Dietrich Mateschitz, fondateur de la boisson énergisante Red Bull (en supposant qu’une boisson, ça se fonde), serait intéressé à mettre la main sur notre bande de flanalette molle.

Que faut-il penser de tout ça ? Nous aurons l’honnêteté de vous avouer qu’on ne sait vraiment pas, parce que les seules informations que nous possédons sont reproduites juste là, en haut, dans le premier paragraphe. On a bien regardé du côté de Wikipédia, mais bon, on n’a rien trouvé d’intéressant à ajouter à part que le Dietrich n’a pas l’air aussi joyeux que George Gillet.

Ça ne nous empêchera pas toutefois de spéculer. Après tout, qu’avons-nous de moins que les grands médias à propos de cette histoire ? Pourquoi ne serions-nous pas capable aussi de profiter de cette rumeur pour remplir trois ou quatre paragraphes qui auraient, si Canadien avait pris moins de punitances, été consacrés à la célébration d’une victoire de Canadien en cinq en scieries minatoires, comme dirait l’autre. Voici donc quelques conséquences de la possible arrivée de M. Mateschitz :

- La Red Bull étant à la fois désaltérante et énergisante, Canadien économiserait sur le Gatorade et les stéroïdes ;

- À n’en pas douter, sa venue forcerait le retour de Pierre Dagenais ;

- Canadien pourrait être renommé Red Bull de Montréal, et il nous faudrait faire des chandails « Red Bull en cinq » ;

- Les xénophobes de fin de soirée pèteraient les plombs de voir leur Canadien possédé par un Européen, en plus de tous les « ski », « ska » et autres « lev » qui se le pognent ;

- Jacques Demers serait dans le trouble, parce que Mateschitz semble plus difficile à prononcer que « Jarome Iginla » ;

- Kovalev continuerait d’être mauvais.