Le problème de Canadien élucidé

Soucieux de déterminer la cause les déboires de nos tricolores à nous, le Sportnographe a fait appel (avec la menue monnaie des Google Ads) à une firme externe pour analyser les statistiques de l’équipe dans les quelques derniers matchs où celle-ci se fit déclasser sauvagement.

À la lumière de cette étude plus ou moins scientifique, il semble qu’une des causes possibles du petit nombre de rondelles qui font leur niche dans le creux des entrailles du filet adverse ait un lien significatif (le coefficient de Fischer calculé est supérieur au F critique) avec la minuscule quantité de tirs que Canadien effectue au cours d’un match.

En effet, selon la logique implacable de l’analyste en chef, qui a aussi bénéficié de l’expertise technique du Baron (voilà pourquoi il n’a pas répondu à vos questions depuis longtemps), « plus tu shotes sur le net, plus t’as de chances de scorer ». Nous en avons eu la preuve hier alors que le jeune Tomas Plekanec (tsss..) nous a enfin donné un peu d’espoir en l’avenir de l’équipe avec un beau lancer dans l’espace restreint entre l’épaule du gardien et la barre horizontale du filet. Robert, fais-le donc jouer un peu plus celui-là.

Toutefois, cette analyse serait incomplète si on n’invoquait pas les possibles externalités qui jouent (jouzent) sur l’issue d’un match. Un de ces facteurs externes réside dans la performance d’un gardien de but qui a une bonne attitude, Cristobal Huet par exemple, gardien qui peut complètement foutre à l’eau l’analyse indépendante des facteurs de l’absence de réussite de Canadien. Tout peut arriver, comme on dit, mais cela n’empêchera pas l’équipe de Sportnographe de commander de nouveau ce genre d’études poussées, histoire de meubler les pages de ce site.