Le frère André est un surnom surfait

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Photo : CP Graham Hughes

Personnellement, au Sportnographe, on ne tripe pas particulièrement sur les surnoms. L’an passé, par exemple, alors que Paul faisait une obsession sur les peanuts enrobées de yogourt, on a commencé à le surnommer whitechipit. Ça n’a jamais levé.

Ou l’autre fois quand Normand nous a apporté des bananes, Yvan n’avait de cesse de se les enfiler une après l’autre. Bananaboy n’a pas non plus eu l’effet escompté.

Toujours est-il qu’alors que Canadien les enfile également une après l’autre, les victoires, pas les bananes, l’enthousiasme est à son comble dans les chaumières. Tellement à son comble que personne n’a encore émis de mandat d’arrestation ou de plainte au civil contre tous les chroniqueurs qui surnomment Andrei K du même sobriquet que le récemment sanctifié de même dénomination.

Pas qu’on ne comprend pas. C’est toujours le fun de trouver un surnom qui fonctionne. Le démon blond par exemple. On imaginait très bien Guy Lafleur dans ce rôle. Le robineux de St-Laurent. Comme un gant que ça allait à notre ami Michel Ribeiro.

Mais le Frère André? On comprend qu’il s’appelle quasiment André notre Andrei. On comprend qu’il est un frère pour son frère. On comprend qu’il fait des « miracles » cette saison. On comprend aussi qu’on ait pu utiliser ce surnom au début, surtout quand ça concordait avec la canonisation de chose binouche.

Mais ça, ça fait déjà un p’tit bout. Et ça n’a pas levé là. C’t’assez.

Alors pour tous ceux qui en peuvent pu comme nous, on demande à ces chroniqueurs et journaliste qui auraient l’idée, prochainement, de donner ce surnom surfait, au gars qui porte le 46, on vous dit : OK, on a compris là. Trouvez-vous autre chose.

Merci.

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