Le danger d’être trop bon

Le Sportnographe a appris, par l’entremise simultanée de 32 médias remplis de toute la crédibilité inhérente à leur couverture objective de la trappe, que le chef de la Flanalette, Guydou Carbonneau, aimerait bien voir Patrice Brisebois venir boucher le trou laissé par Sheldon Souray.

Si la faune des vétérans amateurs de sport reste divisée à ce sujet, il y en a qui n’hésitent pas à prendre position, mais pas vraiment, comme Mathieu « j’ai peur pour mon poste » Dandenault par exemple :

« On perd du leadership et de l’expérience en perdant Sheldon, mais en même temps, Hamrlik est un joueur complet aussi. Tu ne peux avoir trop de joueurs qui ont remporté la Coupe Stanley. »

Voilà une affirmation qui confirme ce que plusieurs gars du bureau soupçonnaient : Canadien ne veut pas être trop bon. Disons que ça explique bien des choses sur la composition de l’équipe et sur les choix de Robert Gainey.

Pourtant, l’expérience, ça peut être utile, il nous semble. Surtout que l’équipe vient de repêcher deux défenseurs étatsuniens de type « Patrice Brisebois »…