Lance et Compte : la première critique

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Comme tout bon chroniqueur sportif, nul besoin de vraiment connaître de quoi pour en parler. C’est pourquoi Sportnographe se sent adéquat au chapitre de Lance et Compte le film pour en faire une critique complète en ayant regardé deux trois fois la bande-annonce.

Les racines de ce psychodrame sportif débutent dans les Lac-Saint-Jean profonds alors que le National semble se promener avec la Stanley, probablement volée à Club Canadien qui, on estime, l’a gagnée l’année précédente. Sinon on ne voit pas pourquoi on n’aurait pas fait de Lance et Compte Le Film 1 avec cette victoire de la Stanley. Toujours est-il qu’alors que les Jeannois ont fait le party bin raide, on suppose à la taverne de Mario Tremblay, avec leur héros de l’équipe, on remarque un Raymond Bouchard particulièrement comme d’habitude. Raymond, qui ne fera pas la cut par ailleurs, invite ses joueurs à rembarquer dans l’autobus de l’équipe pour un retour au Royaume du Motté. Et c’est là que tout s’écroule.

Le méchant Parc des Laurentides, un des endroits les plus dangereux dans le monde entier pour faire du char, frappe sans pitié et enlève la mort à 7 joueurs du National. Ainsi qu’à Raymond Bouchard. Mais en même temps, il est tellement partout Raymond que ça devait l’arranger pour son horaire.

Ce qui s’en suit n’est rien de moins qu’une série de phrases coup-de-poing.

L’autre Bouchard connu, Denis, n’hésite pas à parler d’une « épouvantable tragédie ». Pire que lorsqu’il a été lui-même mis en feu par un partisan fou la saison d’avant. Faut le faire.

Fectivement, tellement épouvantable que « c’est pu un vestiaire, c’t’un salon mortuaire ». On s’en doute, ça va mal pour la National. Mais avec le maudit cancer, on oublie souvent que « y’a pas juste le National qui va mal à Québec ». Merci Suzie.

Mais on revient vite aux choses sérieuses et c’est à ce moment, alors qu’il a « besoin d’un miracle », que Marc Gagnon n’hésite pas à dire à Pierre Lambert, qui a d’ailleurs été judicieusement limité à pas de ligne dans le script, que s’il faut qu’il revienne au jeu pour que le club gagne, il va le faire « tabarnak ».

Du bonbon sur deux lames. Ça Réjean, fallait y penser. Un gars de 60 ans et 5 pieds 7 pouces qui tente un retour dans la Grosse Ligne. Quoiqu’à voir le niveau de jeu de la LNH dans le film, on a envie de se partir un club aussi.

Et patati et patata.

Alors que l’on pourrait croire que le film tourne en rond et nous rejoue les mêmes niaiseries en 1 heure et demie que pendant les 9879 heures de télé précédentes, Marc Gagnon annonce avec certitude dans le vestiaire que « c’est à soir que ça commence. »

Un film à voir pour que Réjean fasse suffisamment d’argent pour qu’il réduise ses tarifs lorsqu’il vient au Sportnographe.

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