L’affaire Claude Legault : Oui aux journalistes sportifs

Comme ça, Claude Legault trouve que les journalistes sportifs de Montréal sont des hystériques finis. Allons donc ! Il ne faut pas comprendre leur rôle pour en arriver à de telles conclusions. Si ce n’était des journalistes, vous, et surtout nous, ne pourrions être adéquatement informés et notre participation à la sphère publique ne vaudrait pas de la chnoute.

Sans les experts-analystes, comment saurions-nous que Patrice Brisebois est content de sa première période ? Qui spéculerait sur ce que Guy Carbonneau a peut-être dit à ses joueurs derrière des portes closes ? Comment pourrions-nous être informés du fait que Saku Koivu ne vise rien de moins que la demi-finale de la Stanley (notez d’ailleurs que Koivu a dit qu’il ne croyait pas à la possibilité de se rendre en finale de la coupe, ce qui est une coche au-dessous de la coupe elle-même) ? Qui écoulerait le stock de hot-dogs dans le salon Jacques Beauchamp ?

Surtout, qui vous dirait quoi dire (non non, pas vous, les autres totons là là) ? Ici au Sportnographe, nous ne sommes pas contre ça, les journalistes sportifs experts. Disons que sans eux, on perdrait de notre utilité. Et de toute façon, faut rester poli dans la perspective du jour ou nous serons parvenus à se falsifier une accréditation et que nous aurons aussi droits à nos roteux gratis…

Non, vraiment, faites-le taire ce Claude Legault !

PS : Des extraits de la sortie de Claude Legault sont disponibles ici.