Selon à peu près toutes les sources consultées qui connaissent ça un peu mais pas autant que nous, du Sportnographe, Mike « Michou » Ribeiro aurait signé un contrat de 1.9 million de dollars pour sévir encore un an chez Canadien, au centre d’un trio qui désire pour l’instant garder l’anonymat. Le gringalet d’origine portugaise a tenu à préciser qu’il avait fait l’acquisition d’une quantité non négligeable de maturité au cours de la dernière saison :

Vous (les journalistes) parlez depuis longtemps de la nécessité d’un gros joueur de centre mais, de mon côté, j’estime avoir pris de la maturité pendant la dernière année.

Certains pourraient croire que c’est dans l’ordre des choses que s’épanouisse l’homme au fil des jours qui passent. Or les experts auraient pu facilement diagnostiquer une régression dans la maturité du joueur de 26 ans en se basant uniquement sur ses performances en chute libre et cette tendance inversement proportionnelle au calendrier qu’il a à lancer le disque au-delà du cadre officiel du filet adverse.

Bien sûr, c’eut été une vision bien peu holistique du comportement de Ribeiro. Afin de comprendre le parachèvement des capacités du joueur, et par conséquent, de justifier le fait de lui accorder une rondelette somme, il faut se pencher sur ses activités extra-muros. Or il est bien connu qu’outre flâner dans les bars au volant d’une petite bière, main dans la main avec Pierre Dagenais, Mike Ribeiro s’est permis quelques bains de foule au Best Buy de Laval afin de signer d’une calligraphie parfaite des autographes sur la poitrine des jeunes filles qui le trouvent charmant dans son petit suit rose.

L’implication dans la communauté, voilà ce qui fait vraiment la différence. Bien plus que des attaquants de puissance qui passent leur temps à imaginer des façons spectaculaires de la mettre dedans. Elias, Tanguay, Arnott… on n’en a rien à faire. Ribeiro serait un excellent investissement en ne l’installant qu’avec Youppi dans les estrades, alors imaginez s’il peut ne pas prendre trop de punitions ! Chapeau Robert Gainey.