La guigne du Mexicain de l’Alaska

Photo : (AP Photo/Julie Jacobson)
Photo : (AP Photo/Julie Jacobson)

Ici au Sportnographe, on connait bien la guigne du 23 décembre. C’était il y a quelques années : un statisticien à l’oeil vif avait remarqué que Canadien n’avait pas remporté de match à l’étranger un 23 décembre depuis le moyen âge. Avait suivi une série de plein de défaites attribuables, évidemment, au 23 décembre qui étirait un peu son pouvoir d’achat.

Mais voilà qu’une autre guigne menace de semer la pagaille dans la fiche de Canadien : la guigne du nouveau capitaine. En effet, selon RueFrontenac en papier, « Depuis 30 ans, le Canadien n’est jamais parvenu a? franchir le deuxie?me tour e?liminatoire lorsqu’un nouveau capitaine s’est pre?sente? a? la barre ». Inutile de vous dire que c’est de mauvais augure pour les réparateurs de vitres de chars cassées. Notre proposition ? Ne pas nommer de capitaine cette saison.

Heureusement, Canadien pourra éviter la « guigne d’outre-mer« . En effet, les quatre entraîneurs dont les équipes ont joué en Europe l’année dernière ont perdu leur emploi. Sans doute l’effet du décalage horaire.

Ne reste maintenant plus qu’à survivre à la guigne du latino-alaskien. Parce qu’en 100 ans d’histoire, Canadien n’a jamais remporté de victoire en saison régulière avec un joueur mexicain de l’Alaska dans ses rangs, comme c’est le cas cette saison avec Scott Gomez. Les troupes de Jacques Martin parviendront-elles à surmonter cette malédiction ? On peut l’espérer, mais ce serait tout un exploit.