La fantastique chute de la Merveille

Certains qui s’y connaissent vraiment disaient que les problèmes conjugaux de Wayne Gretzky, jadis surnommé « la merveille », n’affecteraient pas son statut au sein du fameux Country Club du hockey rest-of-canadien, et que ce serait plutôt les résultats olympiques qui déterminerait le nouveau surnom de Gretzky.

Il faut se rendre à l’évidence que l’idée de privilégier les vieilles brutes au détriment des jeunes dynamiques aura coulée la Merveille. On doit se demander si la chose n’était pas un peu prévisible. En effet, est-ce que le fait d’avoir déjà récolté 215 points en une saison est garant de bonnes pratiques de gouvernance ? Poser la question, c’est y répondre. On suggère à Gretzky de retourner panser ses plaies en compagnie de sa compulsive épouse et de la petite Paulina. De toute façon, l’élimination du Canada laisse maintenant la place aux vraies choses sérieuses, soit Canadien et son nouveau titre d’équipe de l’heure dans la LNH.

Il faut dire qu’une série de points positifs pour l’équipe aura émergé du tournoi olympique. D’abord, le capitaine du tricolore trône au sommet des marqueurs du tournoi olympique, tandis que son coéquipier à Montréal Alex Kokovalev (que Pierre Gervais, préposé à l’équipement de Canadien appelle « Kovi » alors que nous trouvons que « Koko » est beaucoup plus sympathique) récolte aussi sa part de points en plus d’avoir enfoncé le clou dans le cercueil (une autre expression à enlever de ma liste de clichés à déblatérer) du Canada. C’est sans parler de Mark Streit qui a retrouvé tout son leadership au contact de ses potes suisses. D’ailleurs, on ne serait pas surpris (ni déçus) qu’il reste dans son pays.

Enfin, cette semaine nous aura donné suffisamment de matériel pour finir la saison en ne parlant que de José Théodore qui ne pourra vraisemblablement plus jouer sur les talons. À ce sujet, selon un médecin interrogé par René-Homier Roy (un connaisseur), pour se casser un talon, il faudrait au moins tomber d’un troisième étage…