La belle et la bête

Tout le monde le sait, ici au Sportnographe, on ne niaise pas avec le palet quand il est question de vie privée. Si Janet Jones et Richard Tocchet sont dans les gambleurs anonymes, ou si José Théodore fricote avec une nymphette qui gagne sa vie à fricoter, ce n’est juste pas de nos affaires, même si ça vend de la copie.

Mais quand il est question de politique et qu’il en va de l’avenir de la nation, il devient nécessaire de diffuser l’information, aussi éthiquement pas évident que ça puisse paraître. C’est que nous venons d’apprendre, non pas dans les bas fonds du People Magazine, mais bien par l’entremise du Globe And Mail (qui donne aussi dans les bas fonds ces temps-ci), que le nouvellement retraité Tie Domi aurait une « relation intime » avec Belinda Stronach.

Le nom de cette dernière, que certaines langues sales ont qualifiée d’opportuniste, s’est retrouvé dans la demande de divorce de l’épouse de M. Domi, sous la rubrique « a couché avec ». C’est que le stéroïdé (c’est une hypothèse) dur à cuire, sans doute inspiré par le tandem René Lévesque – Johnny Rougeau, se serait impliqué dans la campagne de Mme. Stronach pas plus tard qu’en janvier dernier. Le duo aurait aussi été vu récemment dans certains hauts lieux de la culture torontoise (paraît que ça existe).

La Belinda aurait qualifié le beau Tie de « good tough guy », ce qui laisse croire que la forme de son nez n’est peut-être due qu’à un accident de vélo et que le fait qu’il soit le troisième joueur le plus pénalisé de la ligne nationale soit le résultat du mauvais sort. Voilà qui n’est rien pour resaisir le pauvre Peter MacKay, surpris en larmes en train de bêcher, vêtu d’un complet, son champ de patates lors de la défection de la jolie multimillionnaire.

Évidemment, tant que ça n’implique personne de chez Canadien, ce genre d’histoire est moins intéressante. Mais avec la perte de José Théodore, le département des potins juteux a pris un dur coup.