Kovalev : la première erreur de Marc Bergevin

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Le flair est un atout essentiel pour un directeur général. C’est souvent le flair qui déterminera des succès d’une équipe. Par exemple, on pourrait dire d’un directeur général qui fait l’acquisition de joueurs comme Scott Gomez, Tomas Kaberle ou René Bourque, qu’il n’a pas de flair ben ben.

Avec le retour de la Ligne Nationale, Marc Bergevin avait l’occasion de faire une première bonne impression et de montrer qu’il avait du pif. Comment? En embauchant Alex Kovalev, un petit jeune de chez nous (ou presque) qui a déjà fait la pluie et le beau temps (un match sur deux) dans les belles années de Canadien.

Bergevin aurait dû sentir la passion retrouvée de Kovalev. Il aurait dû se rappeler le printemps érable alors que le Québec était sorti dans les rues pour manifester afin que Canadien garde Kovalev. Ce matin, en constatant que ce dernier trônait au 2e rang (ex aequo avec sept autres gars) des marqueurs de la LNH, Bergevin a dû regretter de ne pas l’avoir vu venir.

La soirée d’hier est un véritable test pour le flair de Bergevin parce que cette défaite sentait l’absence de Subban à plein nez. Si ce dernier n’est pas de retour samedi, on saura que le DG de Canadien n’a pas ce qu’il faut pour conduire son équipe jusqu’à presque faire les séries…