Kim St-Pierre s’immisce dans le débat sur les gardiens de but

S’il n’était pas question de Marian Gaborik, de la blessure d’Andrei Kostistyn dans le très haut du corps, ou de la robustesse mentale de Ryan O’Byrne, nous pourrions croire que la saison de Canadien est déjà terminée. Un grand quotidien de la région montréalaise a même fait la une de sa section sport avec une nouvelle sur le ski. Le ski ! Comme le dirait deux Joe six packs entendus dans l’autobus, il est inacceptable que Canadien ne « jouze » pas pendant tout ce temps, et on pourrait ajouter que ce n’est pas très bon pour l’économie qui, justement, est en léthargie par les temps qui courent.

Ça nous surprend donc que personne dans la presse écrite n’y soit allé d’un titre usant des termes « controverse » et « gardiens de but ». Il a bel et bien été évoqué que Canadien possédait de bons gardiens de premier plan jeunes et pas chers, mais sans jamais aller jusqu’à proposer de les immatriculer 1A et 1B. On s’inquiète pour la santé des journalistes experts, surtout qu’habituellement, à chaque début, milieu et fin de saison, le sujet revient comme la rondelle dans un hard around.

Mais tout ça devrait changer puisqu’un nouveau gardien a fait son entrée, et il ne s’agit pas de Marc « Hamilton » Denis. En effet, si Joël Bouchard a déclaré au court de son émission « L’Académie du hockey Rônalle McDonald » qu’il avait tellement Kim St-Pierre en haute estime qu’il lui avait fait l’honneur de l’inviter à son match de hockey-balle dans un gymnase d’école primaire de HoMa, Canadien a lui décidé de l’inviter à l’une de ses pratiques afin de remplacer Carey Price, victime d’un virus. De là à dire que le poste de gardien numéro un est en jeu, il n’y a qu’un pas à faire, et nous sommes prêts à le faire pour la grande cause du journalisme sportif.

Alors que la Flanalette en sera demain à sa quatrième journée d’inactivité, on ne doute pas que la venue de St-Pierre soit une manne pour le journaliste multi-tribune (même nous, qui avons une toute petite tribune, y voyons une occasion en or de dire des niaiseries), et que l’on aura enfin de la belle information à se mettre sous la dent demain matin.