En autant que c’est pas le Flyers

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Photo : AP Matt Slocum

Comme il est souvent le cas avec les plus grandes dépendances, les premiers instants semblent moins complexes que prévus.

Positivisme à outrance : « oh, cela fait du bien de retrouver ses soirées n’est-il pas ma chère Ginette! »

Espoir d’activités retrouvées : « enfin, je pourrai me remettre à la construction de ma cabane en bois rond dans le coin d’Asbestos. »

Vision d’une santé plus robuste : « il est temps que je reprenne mes entraînements abdominaux express qui me permettront d’ouvrir des bouteilles de bières entre deux muscles tendus. »

Mais rapidement, la réalité nous ramasse dans la figure et vite nous nous apercevons que la vieille Ginette est plate que le maudit, que notre terrain à Asbestos est rempli de vieilles souches pas enlevable et que nos abdos sont cachés six pouces en dessous de votre couche de graisse.

La vie avec pas de hockey, c’est pas évident.

Il faut se rattacher à chaque petite chose qui pourrait nous aider à respirer le jour et dormir la nuit.

Comme, par exemple, le fait que c’est pas le Flyers qui a gagné la Stanley. Et ça, ça n’a pas de prix. Quin toé maudit Pronger à marde.