Échange de Sergeï Kostitsyn : l’erreur du siècle

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Photo : THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson

Nous du Sportnographe avions déjà avoué notre penchant pour Sergeï Kostitsyn en prétextant que sa présence permettait de détourner les projecteurs des autres caves de l’équipe. Le voilà parti, et toute la pression ira sur Carey Price qui agira à la fois à titre de gardien numéro un, et de douchebag numéro un, un double-titre qui pourrait nuire à ses performances dans les bars de danseuses (et sur la glace, accessoirement).

Mais il y a une autre raison qui fait que l’échange de Kostitsyn constitue l’erreur du siècle pour Canadien : c’est que Sergeï a presque été la trouvaille du siècle il y a quelques années. Repêché en 354e ronde, le jeune avait promis de belles promesses dans le junior avec Patrick Kane et Sam Gagner, en marquant cinquante-douze-mille buts.

Est-ce à dire que le plus jeune des Kostitsyn pourrait exploser à Nashville en compagnie des supervedettes de la place comme Patric Hornqvist ? C’est sûr que oui. Tous les facteurs seront de son côté, puisqu’on sait qu’à Nashville, y’a pas grand choses à faire pour un biélorusse élevé en partie à Tchernobyl et en partie sur la rue Crescent. À moins qu’il ne se mette à faire du cheval en boisson, on voit mal comment Sergeï K. ne marquera pas 37 buts la saison prochaine.

Il en est pour dire que l’échange pourrait aussi avoir un impact sur le frère Andreï, mais on vous rassure, il en faudrait plus que ça pour l’affecter. On ne serait pas surpris qu’Andreï ne se rende même pas compte que son frère ait été échangé, comme il lui arrive parfois de ne pas réaliser qu’il est en possession de la rondelle.

Sergeï Kostitsyn était une inspiration pour tout les humoristes-parodistes-sportifs de ce monde. Mais si on a survécu au départ de Pierre Dagenais, on peut survivre à tout.