Dustin Boyd, à une lettre de la gloire

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Photo : THE CANADIAN PRESS/Frank Gunn

Certains diront que le véritable gain dans l’échange envoyant Sergeï Kostitsyn à Nashville était d’avoir trouvé quelqu’un qui en voulait, mais nous du Sportnographe avons toujours cru au talent de Dustin Boyd, l’autre élément clé de l’échange (sachez qu’il peut y avoir plusieurs éléments clés, comme dans un trousseau de clés).

Dès le premier match de la saison, Boyd nous avait donné raison avec ses feintes étourdissantes, sa fougue dans les coins de patinoire et son but spectaculaire. On le voyait déjà remplacer Gomez sur l’avantage numérique.

Mais peu à peu, l’étoile de Dustin Boyd a pâli. Il a cessé de faire toutes les belles choses que sa carrière d’un match chez Canadien avait montrée. Il a rapidement cédé sa place à d’autres jeunes joueurs de talent comme Jeff Halpern et Mathieu Darche qui s’éclatent maintenant avec Benoît PouPou au sein du trio « Ph. D », comme l’ont baptisé certains qui ne savent pas ce que veux dire « Ph. D ».

Malheureusement, Boyd n’a pas de ‘D’ dans son nom de famille. Un trio « PHB » aurait peut-être fonctionné, mais ce n’est pas très marketing. Comme plusieurs jeunes de la rue, Boyd est mis à l’encart parce qu’il n’est pas né avec un nom prestigieux. Depuis hier, Dustin est au ballotage. Depuis hier, il pleut sur Montréal (bon, pas tant que ça, mais c’était plus émouvant).