Des philosophes s’affrontent…

Voilà que la deuxième journée de négociations vient de se terminer entre les deux fronts de ce que d’aucun pourrait appeler « La 4ième Guerre Mondiale » (en considérant évidemment la Guerre Froide comme la troisième mais c’est contesté) et nous venons d’apprendre à l’instant même que se sont des philosophes qui sont assis à la table des négociations.

Effectivement, on titre en ce moment même avec cette formule dévastatrice : « Des philosophies opposées. » Le problème ne serait pas tant que l’on ne s’entend pas sur les points techniques de la prochaine convention collective mais plus profondément sur les fondements philosophiques de chacun des camps.

Tous les détails ne sont pas encore sortis mais quelques indices laissaient croire que les propriétaires, se basant sur la prémisse kantienne de l’impératif catégorique, aurait évoqué une maxime universelle supposée rallier tant les joueurs qu’eux-mêmes. Seulement, chacun des camps n’ont pas la même définition de leur souverain bien, résultat probablement d’une différence ontologique majeure.

Les deux écoles se rencontrent encore une fois demain où il serait question de traiter le problème avec l’aide des théories hégéliennes qui tendrait vers la résolution du conflit avec la perspective fukuyamienne de la fin de l’histoire.

C’est ce qu’il nous reste à souhaiter…