De l’importance d’éviter d’aller acheter des croustilles pendant que Kostopoulos est sur la glace

On sait ce que vous vous êtes dit, alors qu’il ne restait que quelques secondes au match : « les haricots sont cuits pour Yvan « Jojo Savard » Piquette », Canadien en 4, quelle prédiction farfelue, je vais aller me chercher une autre bière pour noyer ma peine ». Mais c’était sans compter sur l’incroyable force de caractère de la Flanalette, sur l’oeil de compas dans l’oeil de Kovalev, et sur les bâtons cheaps du Philadelphie.

Faut dire que nous aussi étions stressés après que Patrice Brisebois s’eusse (à ne pas confondre avec « suce ») trompé de filet, et après que ce cher Jim Dowd l’eusse (à ne pas confondre avec « Luce Dufault ») mis top coin. Pas qu’on n’y croyait plus, mais avec notre coït interrompu du matin et le fait que Canadien nous livrait un match de type mi-saison-contre-Floride, l’atmosphère était plutôt lourde dans la salle de projection du Sportnographe.

Il aura fallu attendre la fin du match pour dompter la morosité ambiante avec l’aide de Koko. Puis, pendant que Réal Munger faisait le tour des machines distributrices pour se trouver un sac de délicieuses croustilles au ketchup, la Merveille Grecque a enfoncé le clou dans le cercueil du Flyers à l’aide d’un magistral but sur un troisième retour. De quoi rappeler l’importance du troisième effort.

Ce qu’il faut retenir de tout ça, c’est qu’en définitive, Munger a manqué le punch final et n’a pas trouvé ses croustilles.