Carey Price ne serait pas bon au champ gauche

PHOTO : CP Graham Hughes
PHOTO : CP Graham Hughes

Le sport est vraiment aussi merveilleux qu’on le dit. Prenez Tiger Woods par exemple. Sa vie personnelle des derniers jours nous fait croire que ça va y coûter cher de cadeau de Noël cette année. D’autant qu’il s’est mis sur le chômage frictionnel comme on dit dans le milieu de la comptabilité. Et pourtant, et pourtant. Alors qu’on le croit entrain de cirer compulsivement ses chaussures à crampons dans son garage afin d’éviter de se faire dire des choses pas fines par son épouse, quissé qui remporte le titre de l’athlète de la décennie? Tiger Woods.

Ça doit faire du bien par où ça passe. À condition que madame Woods le laisse passer.

Cela dit, le monde du sport est tellement merveilleux, qu’il dicte inconsciemment à ses athlètes dans quelle branche se diriger.

L’exemple de Carey Price me vient immédiatement en tête. Grand bonhomme, bonne carrure, vit dans la nature et passe sa jeunesse dans les champs. On aurait pu penser que la batte et la balle aurait été une activité toute désignée pour lui. N’est-ce pas?

Et bien non, c’est le hockey qui lui a sourit et plus encore, le boulot de gardien des buts. Qui l’eut crû? Incroyable. Dans tous les sens du mot.

Et pour ceux qui doutaient que le sport est capoté, le match d’hier en est la preuve. Carey Price n’aurait pas fait un bon voltigeur au champ gauche. Même pas capable d’attraper une flèche sans l’échapper.

Toute est dans toute.