Carey Price mènera Canadien à sa perte

Nous du Sportnographe avons un flair d’enfer, c’est bien connu. Il nous arrive parfois de sentir qu’un match et l’interminable cérémonie qui le précède s’annoncent soporifiques. Certains on le don de regarder leur « mangé » avant de le manger, nous, c’est plutôt de lire l’avenir d’un match dans le fond d’une tasse de maïs soufflé.

Tout ça pour dire que nous avons choisi de manger de la joue de veau plutôt que de nous morfondre devant notre écran basse définition. Ça nous aura permis de ne pas assister à la chute de Feu de paille et à la troisième période Subway. Grand bien nous fasse.

Parce que ça nous aurait fait de la peine de voir ce début de fin pour Canadien, ce premier match d’une descente vers l’enfer du mal qui ne pourra être stoppée à moins que Robert Gainey aille nous chercher un gros joueur de centre, un goon, ou à moins que Brian Smolinski ne commence à se prendre pour Radek Bonk.

Sauf que comment voulez-vous que ce cher Robert nous déniche quoi que ce soit, assis avec sa famille dans son salon de Bois-des-Fillion ? À trois jours de la date limite pour échanger un jeune espoir contre un vieux pas d’avenir, le DG de la Flanalette se le pogne en sirotant un gin-tonic et en se remémorant les belles années. Bel exemple à donner à son club.

Il faut oublier les séries pour cette année et échanger Kovalev dès maintenant.