Canadien ne doit pas repêcher Angelo Esposito

Ici au Sportnographe, nous avons parfois tendance à faire passer nos propres intérêts avant ceux de la communauté. C’est arrivé à plusieurs reprises alors que nous nous sommes désolés des départs de José Théodore, Richard Zednik, Jan Bulis, et de ceux plus récents de Janne Niniimaa et Craig Rivet. On ne vous a pas encore parlé de l’échange de Samsonov parce que nous sommes toujours en deuil. Tous des jouteurs qui devaient partir pour le bien de l’équipe, mais pour la peine du Sportno (comme certains initiés appellent affectueusement ce site).

C’est qu’on aime les joueurs avec du caractère, et pas le genre de caractère qui invite à se lancer dans un coin de patinoire avec un colosse dans les culottes. Non, plutôt le genre d’attitude qui fait vendre de la copie. Une attitude farfadaise disons (aucune chance que quelqu’un ne lisant pas régulièrement le Sportnographe comprenne cette allusion, mais bon).

Tout ça pour dire qu’Angelo Esposito n’a rien à faire chez Canadien. Non. Il est bon, gros, rapide et travaillant. Des plans pour que vous nous preniez à éventuellement titrer « Tour du chapeau d’Esposito ». Non, c’est beaucoup trop winner : on laisse ça pour les autres.

Mais le comble, c’est qu’Esposito est brillant : « J’ai obtenu une note de 98 % en physique cette année, lance-t-il fièrement. En maths, j’ai eu 96% tandis qu’en anglais et en histoire, c’était 83% ». Des plans pour qu’il nous fasse des phrases complètes ! Wooooo… non, on veut un boeuf de l’ouest ou un russe qui signe avec le AK Bars Kazan, genre.