Canadien moi j’achète

Comme une semaine n’est pas une semaine s’il n’y a pas de scandale ou d’histoire de pas de hockey chez Canadien, il était normal qu’en ce lundi, on imagine de quoi dans les journaux à potins.

Et quoi de mieux que de distraire tout le monde avec une histoire de solde de fin de saison.

On comprend mieux maintenant pourquoi on a poussé Carbonneau dewors avec ce sentiment d’urgence qui suintait des pores de la peau de Bob Gainey. C’est que George G. tient bin raide à ce que le Montréal puisse faire la piastre dans les minatoires et ainsi augmenter l’attrait d’un potentiel acheteur. Parce qu’il faut bien se l’avouer, qui c’est qui veut d’une équipe avec pas d’émotion, avec un capitaine ennuyant comme la pluie, et des joueurs avec pas de spectaculaire ?

C’est la question à 334 millions.

Mais nous, au Sportnographe, on a la réponse. Parce qu’on est des journalistes qui sont vraiment hors de l’ordinaire dans le genre sportif, on s’est dit : qui pourrait bien avoir l’argent nécessaire au Québec pour prendre possession du gros club ? Qui est assez milliardaire pour ça ?

Guy Laliberté ? C’t’un gars de culture, ça sert à rien du monde de même.

L’ancien époux riche de Lola la Brésilienne qui le poursuit en cour ? Impossible de connaître son identité et, de toute façon, il aura plus une cenne après que Lola soit passée dessus.

Lola la Brésilienne ? C’est pas une Québécoise.

Jean Pagé ? Y’a pas assez d’argent.

Le Sportnographe ? Ah bin, c’t’une méchante bonne idée, ça !

Oui, mesdames messieurs. À force de travail fort et de labeur dur, sachez que nul n’est impossible au coeur de l’enfant. Ne reste plus qu’à se trouver un montage financier qui a de l’allure mais sachez que nous sommes les premiers acheteurs potentiels, officiellement parlant, du Montréal Hockey Club.