Canadien est mort non sans avoir combattu

C’est dans d’atroces douleurs que ce reportage en direct vous provient du Centre Bell où Sportnographe est allé, pour vous et pour personne d’autre, voir Canadien question de les encourager sur place.

Et malgré les belles serviettes rouges et les chansons des deux Castors de Bell, malgré les hot dogs gratuits et les bretzels à volontés, malgré les deux nachos extra sauce jaune et malgré la slushe bleue sucrée et les applaudissements de la foule, malgré tout ça, Canadien n’a pas su relever le défi.

Mettez ça sur la faute de Mike Ribeiro qui ne se rappelle plus comment en mettre une dedans de temps en temps, mettez ça sur la faute de Sheldon Souray et de son erreur du troisième match, mettez ça sur la faute au ptit Saku qui sait pas où placer son oeil comme il faut pour pas se blesser, mettez ça (et celle là on vous ne blâmerait pas) sur le dos des bâtons vert fluos qui cassent tout le temps, mettez ça sur la faute de Michael « unidimensionnel » Ryder qui a commis le revirement final, allez même jusqu’à mettre ça sur la faute du pauvre Cris Youè, n’empêche que Canadien en a laissé aller 4 de suite et qu’aujourd’hui, on pourrait croire qu’il ne nous reste plus rien à faire sinon chialer comme une madeleine sur le dos de toutes les personnes qui sont impliquées de près ou de loin avec Canadien.

Ôôôôôôôôôôôôôôôôôôô mais cela est mal nous connaître, nous, du Sportnographe qui, contre vents et marées, aurons su tout au long de l’année vous révéler secrets et confidences, vérités et lapalissades, faits et informations coupées comme un couteau. Car en vérité, on vous le dit, à la sortie du Centre de la téléphonie où la foule cherchait désespérément Jules et Bertrand, les deux castors, pour les crucifier en haut du Mont-Royal, il est dans notre devoir, chers partisans, de vous rappeler qu’il faut demeurer la tête bien haute et que nous nous devons d’analyser et de comprendre ce qui s’est passé en étant fiers de nos accomplissements.

Car ce n’est pas que de la déception, malgré cette amère défaite, qui teintera ce long été. Je citerai avec émotion le jeune Yannik, assis derrière moi, qui a su saisir le moment comme on dit dans les chambres de hockey : « C’est beau Canadien ! »

Oui, c’est beau Canadien. Et l’année prochaine, ça va être encore plus beau.