Canadien de Brossard : un pari risqué

Il y a par les temps qui courent certaines inquiétudes dans l’entourage de Canadien : Guillaume Latendresse n’est plus l’ombre de lui-même sur la glace depuis qu’il ne joue plus, Sergeï Kostitsyn se relève être tout juste assez bon, et c’est peu dire, pour être choisi dans son pool par Munger, et il nous arrive de plus en plus de confondre Tom Kostopoulos à Alex Kovalev (et ce n’est pas en raison du ’K’).

Mais il y a un bien plus grand mal qui guette Canadien, soit le déménagement de ses activités dans le 450, à Brossard. C’est que voyez-vous, avec la banlieue vient une série de problèmes qui pourraient nuire à Canadien.

Il y a d’abord le risque d’être pris dans le trafic du pont Champlain, un des plus congestionnés de la ville. On imagine très bien Canadien manquer l’hymne national d’un match crucial contre le Nashville parce qu’un citoyen a manqué de gazoline sur le pont. Au prix où sont payés les joueurs, vaudrait mieux leur faire faire autre chose que d’écouter une radio de sports 24/24 dans les bouchons.

De plus, le complexe de l’équipe se trouve à proximité du boulevard Taschereau où l’on trouve quelques établissements pas très fréquentables. Si Montréal est la ville du vice, Brossard est sans doute celle de la débauche totale (on exagère peut-être). On voit mal un défilé de la Coupe Stanley sur le boulevard Taschereau, d’ailleurs.

Il y a un risque réel que la Flanalette devienne une équipe de banlieusards, dans le genre du Ottawa, qui joue dans un champ à Kanata. De toute façon, à quoi ça sert un Hummer si on ne peut pas se stationner en double sur de la Gauchetière pour se penser bon ?