Canadien, cesse de nous faire des accroires

Photo : THE CANADIAN PRESS/John Ulan
Photo : THE CANADIAN PRESS/John Ulan

Il fut un temps où les experts sportifs ne se pouvaient plus de Carey Price, allant jusqu’à le rebaptiser Jésus et à l’affubler de tous les qualificatifs bibliques winners, comme « Sauveur », « Messie » ou « Super bon ». Puis, survint quelque chose, genre une surabondance de fiesta et de buts dans son but, qui fit que les analystes changèrent d’idée : comment ça donc qu’on avait choisi ce gars-là avant Anze Kopitar ? D’un commun accord, ils décidèrent que c’est Gainey qui leur avait vendu Price comme un sauveur, rejetant la faute sur le DG.

Il fut aussi un temps pas si lointain où les experts sportifs ne se pouvaient plus de la défensive de Canadien. Des gros gars, des Hal Gill, des Mara, qui allaient bloquer des tirs comme jamais, ce qui allait considérablement faciliter le travail du Jésus précédemment mentionné. Puis, survint quelque chose, genre des matchs de hockey, qui fit que les analystes changèrent d’idée : ça a pas de bon sens ces gros zoufs-là qui patinent à deux kilomètres heure. D’un commun accord, ils décident que c’est Gainey qui leur avait vendu la défensive comme une défensive qui allait bloquer les tirs, rejetant la faute sur le DG.

Aujourd’hui, Canadien est pris avec un sauveur à temps partiel en forme de gardien et une défensive pas vite en forme d’éléphant, et les analystes n’en reviennent pas de s’être fait bernés comme ça. L’équipe connaît un début de saison en dents de scie, et après que Jacques Martin eut sorti le fouet, bin Canadien a encore perdu.

Analystes experts (comme nous) du monde entier, joignez-vous au recours collectif contre Robert Gainey qui nous a dit quoi dire, mais pas que c’était pas la bonne chose. On a fini de faire rire de nous.