Le Sportnographe

Canadien a perdu la guerre psychologique (mais c’est pas grave)

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Hier soir à Ottawa, Canadien a pété les plombs. Tout le battage médiatique et la guerre de mots entre les deux équipes aura eu raison de la fragile santé mentale du club. Les Prust, Bouillon, et autre Subban sont allés rejoindre Michael Ryder et David Desharnais dans leur profonde dépression.

Même Carey Price qui avait (très) récemment (et brièvement) montré qu’il était le meilleur gardien au monde a cédé sous la pression mentale qu’ont imposée les Sénateurs. Humilié aux poings et aux points, Canadien a perdu la guerre psychologique.

La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’au hockey, pas besoin d’être vite vite dans tête. Il ne faut que se souvenir de quelques règles précises: ne pas oublier de patiner vite et d’être intense, faire des passes sur la palette et faire semblant de tomber quand quelqu’un t’accroche afin qu’il pogne une pénalité.

Il y a donc de l’espoir pour le match de demain. À l’entraînement, Michel Therrien rappellera à ses joueurs ces quelques règles. Au pire, ils peuvent les écrire dans le fond de leur main au cas où ils auraient un trou de mémoire. Il devra aussi lui-même faire sa part en restant calme derrière le banc, et si possible, en choisissant une chemise qui sort mieux à la télé (le rayé, c’est à éviter). Reste maintenant à gagner la guerre physiologique.

Canadien en six.

3 commentaires

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Flux Le club des mal cités

  • Vincent Guzzo, qui songe à se présenter à la chefferie du PLQ
    – Tu l’as eu l’appel, t’as répondu quoi? – J’ai dit écoute, je reviens de Miami, du spring break, pis on aura la chance de s’assir, de discuter pis de voir. – Ah, t’es ouvert!
  • Marc Tanguay, pas nécessairement tanné du 3e lien
    Ce qui est clair, c’est que ça prend un lien additionnel. D’abord transport collectif, auquel on pourrait analyser d’adjoindre du transport routier. Puis, tu as raison de ramener l’aspect de sécurité. Si on ne peut plus emprunter le pont Pierre Laporte, on est dans le gros trouble.
  • Marc Tanguay, tanné du 3e lien
    Troisième lien, c’est du gros n’importe quoi. On dépense tellement de temps, d’énergie, de salive, d’encre, de temps radio, de temps TV sur un projet fantôme qui n’existe même pas dans le budget, puis qui n’est pas justifié. […] Je suis tanné de parler du troisième lien, moi.
  • Rémy Trudel, sans inflation
    Le budget du ministre des finances, c’est un bon budget de banquier. Est-ce qu’il a manipulé les chiffres? Ben non. C’est de l’inflammation verbale de dire qu’il a manipulé les chiffres. Un peu d’inflammation.
  • Justin Trudeau, à propos de l’ingérence chinoise
    On a besoin d’assurer que les Canadiens sont rassurés que nos politiciens ne sont pas impactés par l’ingérence chinoise.

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