Benoît Pouliot est le nouveau ancien Guillaume Latendresse

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Photo : AP Photo/Bill Kostroun

On se disait, ça s’peut pas, Canadien se débarrasse d’un jeune joueur plein de talent qui va compter des tonnes de buts ailleurs, mais obtient en retour un joueur aussi bon qui vient compter des tonnes de buts ici. On avait raison, ça ne se pouvait pas. Le vrai Benoît Pouliot vient d’être dévoilé.

Les gens du Minnesota nous l’avaient dit : Poupou manque de chalance, est paresseux, et a un drôle d’accent. Mais Poupou n’en finissait plus de marquer des buts avec ses nouveaux amis Gomez et Gionta. À tel point qu’on s’est dit un instant que Minnesota, ils pouvaient bien avoir perdu leur North Stars, ils connaissent rien au hockey.

Eh non, c’est bien nous qui étions naïfs. Pouliot est redevenu l’ombre de lui-même : nonchalant, pas vite, et sent du dessous de bras. Tellement, que Jacques Martin a décidé de le muter au côté de Sergeï Kostitsyn, un gars que quand il sue, ça sent le gros gin, et au côté de Maxim Lapierre, un gars qu’on sait même pas ce qu’il fait.

Ah, tiens, Maxim Lapierre + Benoît Pouliot. Est-ce qu’on s’est enfin rendu compte que Poupou est le nouveau Guillaume Latendresse version Canadien ? A-t-on enfin réalisé qu’un gars qui est mauvais ailleurs ne deviendra jamais bon ici ? S’est-on résolu à arrêter d’aller chercher des joueurs remplis de potentiel en espérant qu’ils deviennent bons ? Est-ce qu’on a compris que des Metropolit qui sont meilleurs qu’ils ne le devraient, c’est mieux que des Pouliot qui s’effondrent ?

On aimerait bien ça, parce que nous au Sportnographe, on est tannés d’être déçus.